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Coupe du Monde 2018, Portugal : Cristiano Ronaldo a frôlé la correctionnelle…

Auteur d'un match compliqué et d'un penalty raté contre l'Iran (1-1), Cristiano Ronaldo a même frôlé l'exclusion. Un avertissement pour le crack portugais.

Par Alexis Pereira
2 min.
Portugal @Maxppp

Les matches se suivent et ne se ressemblent pas pour Cristiano Ronaldo (33 ans). Après un triplé somptueux d'entrée face à l'Espagne (3-3), la star portugaise apparaissait plus empruntée contre le Maroc mais parvenait à assurer l'essentiel en marquant le seul but des siens, synonyme de victoire (1-0). Ce lundi, face à l'Iran (1-1), l'attaquant du Real Madrid affichait un visage bien pâle, au même titre que toute son équipe. Moins en vue dans le jeu collectif et gêné par un bloc perse bien regroupé, il parvenait tout de même à obtenir un penalty au retour des vestiaires.

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Une sentence qu'il se chargeait lui-même d'exécuter... et de rater, Alireza Beiranvand étant à la parade (53e). Le premier penalty raté en Coupe du Monde par la Seleção das Quinas depuis 1966... Pire, quelques minutes plus tard, le quintuple Ballon d'Or, irrité par la tournure que prenait la rencontre, frôlait l'expulsion. Au duel avec Morteza Pouraliganji, CR7 se laissait aller à un geste d'humeur. Un coup de coude mettant son adversaire au sol. Un contact litigieux sur lequel l'arbitre M. Caceres demandait l'assistance vidéo... avant de ne le sanctionner que d'un carton jaune. Un scandale pour Carlos Queiroz, le sélectionneur... portugais de la Team Melli.

L'ire de Carlos Queiroz

«Les règles sont claires, un coup de coude, c'est carton rouge. Peu importe si c'est Lionel Messi ou Ronaldo. Nous devons savoir ce qui se passe et personne ne nous laisse voir les images. Nous avons un système qui coûte une fortune et personne n'assume les responsabilités. (...) Je sais que je vais être mal compris dans mon pays, mais ce n'est pas un problème pour moi. La vérité doit être faite», lâchait-il, irrité, en conférence de presse d'après-match. Son point de vue est partagé ailleurs. La Gazzetta dello Sport estime ainsi en une que «CR7 peut s'estimer heureux d'avoir évité le rouge». Le Telegraph se demande clairement : «comment Ronaldo a-t-il pu échapper au rouge ?». Le Daily Mail souhaite en finir avec «cette farce». «Une nuit à oublier pour Cristiano», explique Marca.

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Au pays, son geste n'a pas forcément été apprécié, même si Fernando Santos a expliqué ne pas l'avoir revu et que ses partenaires l'ont défendu (pour João Moutinho, «il n'y a pas rouge, l'Iranien en rajoute»). «Il a laissé le pays en suspense quand l'arbitre est parti revoir son coup sur Pouraliganji», résume le Diario de Noticias, qui lui a accordé un généreux 4/10. «Il a risqué l'exclusion», assure le Jornal de Noticias, qui le crédite d'un 3/10, pointant du doigt «ses manques d'inspiration» par ailleurs. Capable du meilleur comme du pire, Cristiano Ronaldo sait déjà qu'en huitièmes, face à l'Uruguay de Luis Suarez et Edinson Cavani, sa marge de manœuvre sera réduite et que, plus que jamais, les regards seront tournés vers lui...

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