PSG - Brest : Danilo Pereira a encore sauvé la défense parisienne…

Par Valentin Feuillette
3 min.
Danilo Pereira contre Brest @Maxppp

Buteur face au Stade Brestois (3-1), Danilo Pereira a surtout impressionné son monde avec une nouvelle grande prestation défensive. En éclipsant le capitaine parisien Marquinhos, l’ancien joueur de Porto continue de remplir à merveille son rôle de soldat polyvalent, capable de répondre présent à chaque instant et réussissant toutes les missions confiées.

Le Paris Saint-Germain s’est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France mercredi soir, en s’imposant contre le Stade Brestois (3-1), sur la pelouse du Parc des Princes. Une belle revanche pour les troupes de Luis Enrique puisqu’une semaine auparavant, les Bretons réalisaient une impressionnante remontée au score pour accrocher le match nul (2-2), au cours de la 19ème journée de Ligue 1. Si l’attaque parisienne a sorti le grand jeu face au SB29, l’arrière-garde du PSG s’est une nouvelle fois retrouvée sous les feux des projecteurs. A une semaine de la réception de la Real Sociedad, les défenseurs parisiens sont loin de se montrer rassurants. Tous ? Non, un irréductible roc défensif résiste encore et toujours aux critiques. Danilo Pereira a porté presque tout seul la défense de Paris face aux belles opportunités que le Stade Brestois s’est efficacement créé, notamment dans les premières minutes de la rencontre puis à l’heure de jeu après sa réduction du score.

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Mais qui est le véritable leader défensif du Paris Saint-Germain ? A la mi-saison passée, la question se pose très clairement. Encore récemment, on vous dressait une analyse élogieuse en rebond de la rencontre face au Havre. Un mois plus tard, le constat n’a pas changé et continue de renforcer. Alors que Presnel Kimpembe et Milan Škriniar sont convalescents et en pleine rééducation après leur opération respective, c’est Danilo Pereira qui tient la maison car le Portugais se montre toujours plus solide, rassurant et régulier que le défenseur et capitaine brésilien, Marquinhos. Surtout dans les matchs face à Brest où Lucas Hernandez est laissé au repos. Quant à Lucas Beraldo, le jeune défenseur arrivé en provenance de São Paulo reste malheureusement encore trop friable. Mais difficile de demander plus à un joueur qui découvre l’Europe après une saison pleine dans les pattes.

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Un but symbolique…

La performance défensive de Danilo Pereira manque de qualificatifs. Quatre récupérations, un tir bloqué et cinq duels aériens sur sept remportés. Une journée au boulot normale pour le natif de Bissau. Mais au-delà de son assurance défensive et son charisme presque naturel qui se dégage de son jeu défensif, son apport offensif est très précieux et coche les cases de la philosophie collective de Luis Enrique : «Chaque match va être différent. Notre attitude défensive s’est beaucoup améliorée, nous avons pressé mieux et plus. Nous avons encore marqué en pressant haut, nous avons été moins de fois dans ce repli défensif, et nous avons été inspirés dans la création offensive. Mais je le répète, Brest est l’une des meilleures équipes avec les meilleures dynamiques de jeu en France, si ce n’est en Europe», a déclaré l’entraîneur espagnol. Attaquer pour mieux défendre, défendre pour mieux attaquer. Aujourd’hui au PSG, le défenseur le plus polyvalent n’est autre que Danilo Pereira qui a touché plus de 80 ballons pour un total de 97% de passes réussies.

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Auteur du deuxième but parisien (37e), en reprenant à merveille le centre d’Ousmane Dembélé, l’international portugais de 32 ans a également tenté deux autres tirs, les deux de la tête. Sa domination dans le jeu aérien apporte une nouvelle corde offensive au jeu du PSG, qui cherche à devenir (enfin) efficace sur les coups de pieds arrêtés depuis plusieurs saisons. Exemplarité, domination, constance… Danilo possède presque tout ce qui permet au PSG de récupérer vite et de relancer rapidement : «Je veux que mon équipe presse haut, et nous avons marqué dans ces situations, mais s’il faut défendre bas, alors défendons bas ! S’il faut marquer quand l’adversaire défend très bas, alors il faut plus élaborer. Dominer tous les registres, c’est ça être une équipe. Aucune équipe ne sait qu’attaquer ou que défendre», a conclu l’ancien tacticien du FC Barcelone. A Paris, l’Agence tous risques possède son plus valeureux et fidèle soldat…

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