FC Séville : la galère continue pour Gaël Kakuta

Gaël Kakuta (24 ans) n’est décidément pas verni. Jeune talent français parti à Chelsea sans même avoir évolué en Ligue 1, l’attaquant n’en finissait plus d’enchaîner les prêts à Fulham, Bolton, Dijon, au Vitesse Arhnem, à la Lazio Rome puis au Rayo Valleacano la saison passée. Dans la banlieue madrilène, le pensionnaire des Blues avait toutefois réussi à faire son trou en Liga après une saison 2014/2015 ponctuée par 5 buts et 7 passes décisives. Une performance qui avait enfin convaincu un club de l’arracher définitivement à Chelsea.

En déboursant près de 6 M€ pour le recruter, le FC Séville comptait surfer sur la belle adaptation du Français au championnat espagnol. Pour le moment, c’est raté. Dans son édition du jour Marca revient en effet sur les pépins physiques à répétition du natif de Lille. Arrivé en Andalousie blessé à la jambe droite, Kakuta a passé une grande partie de son début de saison à s’entraîner à part. Utilisé pour la première fois sous ses nouvelles couleurs le 11 septembre dernier contre Levante, Kakuta a vu sa première ne durer que trente minutes. Victime d’une rechute, la recrue nervionense n’a depuis toujours pas rejoué. «Il a le même problème qu’Escudero. À peine après avoir retrouvé leur niveau physique, ils se sont blessés. Ce sont deux joueurs très explosifs qui ont besoin d’être à 100% pour s’exprimer», tentait d’expliquer le directeur sportif sévillan Monchi.

Patients, les dirigeants andalous n’ont cependant pas fini d’attendre leur recrue. Le quotidien espagnol indique en effet que Kakuta a dû interrompre son retour à l’entraînement la semaine dernière en raison de nouveaux pépins physiques. Un couac sans doute difficile à encaisser pour le principal intéressé dont le silence interpelle. Toutefois, selon l’entourage du joueur, ce dernier contretemps est dû à une lésion et ne devrait pas l’éloigner des terrains plus de deux semaines. Kakuta reste déterminé à s’imposer au sein du club andalou et patiente juste un peu plus que prévu son heure. Il peut aussi compter sur un réconfort, celui de tout le vestiaire du Pizjuan qui attend de pied ferme le retour d’un élément jugé comme prometteur.