Ligue 1

Jean-Michel Aulas dévoile son plan pour tenter de relancer l’OL

Jean-Michel Aulas se devait de prendre la parole en zone mixte après l’incendie né de la lourde défaite concédée par l’OL face à Lorient (1-4). Le président du club rhodanien, à quelques jours d’un quart de finale aller de Ligue Europa contre Besiktas, dévoile son plan pour relancer son équipe.

Par Khaled Karouri
2 min.
Olympique Lyonnais @Maxppp

C’est la soupe à la grimace pour les supporters de l’Olympique Lyonnais. Depuis ce samedi soir, et la lourde défaite concédée par leur équipe à domicile devant une équipe du FC Lorient engagée dans la course au maintien (1-4), les fans rhodaniens accusent le coup, voyant leurs ouailles dans le dur : « Ce sont les mêmes symptômes, les mêmes maux, que lors de la défaite face à Guingamp (le 22 octobre dernier). J’ai l’impression que, dès qu’il y a un petit grain de sable qui vient se mettre dans la machine, on n’est pas capable de réagir. (…) Il y a eu des comportements inappropriés pour le football de haut niveau », déclarait l’entraîneur Bruno Genesio en zone mixte, pas tendre avec son effectif.

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L’heure est à la remise en question, et Jean-Michel Aulas sait que les prochaines heures vont être décisives : « On se met dans une situation où la quatrième place n’est pas assurée, et dans une situation psychologique et de confiance difficile avant un match déterminant jeudi (l’OL accueille Besiktas en quart de finale aller de la Ligue Europa, Ndlr). Il va falloir, en quelques jours, transformer cette forme de défaillance individuelle et de renoncement en une conquête individuelle et une volonté absolue de disputer une demi-finale de Coupe d’Europe, ce qui est rare dans une carrière », précise le président de l’OL, qui a des idées pour remotiver son groupe.

Jean-Michel Aulas veut relancer son équipe

« On aura des discussions. Il faut rebondir, il y a des leviers. On va parler, analyser cette défaite cuisante contre l’un des derniers du championnat. Il y a eu des défaillances individuelles, mais il n’y a pas eu non plus cet esprit de révolte collective qui aurait permis de repasser devant au vu de nos nombreuses occasions. Il faut montrer du doigt ce qui n’a pas bien fonctionné, mais aussi et surtout donner l’espérance aux joueurs qu’ils ont la capacité de se rebeller : la fierté et l’envie. Ce sera le maître mot d’ici jeudi », lance avec détermination le dirigeant, comme préparant déjà son discours face au vestiaire.

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Arrivé au club en 1987, JMA a eu à gérer tout un tas de moments de crise, et a la recette pour les traverser et les surmonter. Dès lors, il n’est aucunement question pour lui de pointer du doigt ses joueurs, mais bien de leur tendre la main : « Personnellement, en tant que dirigeant d’un club parmi les plus importants du point de vue de sa masse salariale et des investissements qu’il consacre, je ne dirai pas que les joueurs choisissent leurs matches. Ce serait les montrer du doigt, et moi j’ai plus envie de les encadrer et de les animer », surenchérit-il. L’heure est à l’union sacrée. Suffisant pour battre Besiktas ?

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