OM : la mise au point de Marcelino sur les cas Ounahi et Ndiaye
À la veille d’affronter le Panathinaïkos pour le premier match clé de sa saison, l’entraîneur marseillais a dû faire face aux premiers doutes.
Demain, l’Olympique de Marseille jouera son troisième match officiel de la saison face au Panathinaïkos. Un match déjà crucial pour la saison des Phocéens. Battus 1-0 en Grèce, les hommes de Marcelino doivent s’imposer par deux buts d’écart pour croire en une qualification pour la prochaine Ligue des Champions. Une mission qui ne s’annonce pas forcément facile puisque des reproches fusent déjà sur la Canebière. Arrivé en rockstar à l’OM, Iliman Ndiaye a rapidement appris qu’un minot amoureux de Marseille n’échappait pas à la critique. Pas toujours à son avantage face au Panathinaïkos et Reims, le Sénégalais doit encore s’améliorer.
« On attend une participation complète en attaque, de la construction à la finition. Pour moi, il ne joue pas en faux 9. Il joue comme deuxième attaquant. Je mentirais si je vous disais qu’on ne doit pas nous améliorer en attaque. Il y a eu plusieurs changements dans l’équipe sur l’aspect défensif. Ça ne fait qu’un mois, ce n’est pas beaucoup de temps, l’équipe est unie, on est prêt pour demain », a indiqué Marcelino. Présent en conférence de presse, l’Espagnol a également répondu aux questions sur sa tactique. L’OM ne presse plus très haut et son milieu à deux prend souvent l’eau. Deux points sur lesquels Marcelino s’est expliqué, à commencer par ce pressing jugé peu intense.
Marcelino assume pour Ounahi
« Pour défendre collectivement, on doit voir les caractéristiques de nos joueurs. C’est important de savoir comment les joueurs se sentent le mieux. On a pressé haut le Pana et on a eu beaucoup de problèmes de coordination et d’intensité. En jouant un match tous les trois jours, on doit éviter de gros efforts parce qu’on va jouer notre troisième match en six jours. Quand on aura le ballon, il faudra créer le danger et avoir une équipe équilibrée sur tous les fronts. » Et pour ce qui est du milieu de terrain, l’Ibère a là encore une réponse bien précise. « Je n’aime pas improviser. Quand on improvise, ça provoque plus d’erreurs. Pour avoir le ballon, ça ne dépend pas du fait d’avoir deux ou trois joueurs au milieu. Ça dépend des possibilités de passe offertes et de la mobilité. Donner plus d’options au porteur du ballon. Oui, on doit s’améliorer. Dans le futur, c’est une possibilité de jouer avec 3 milieux. Le 31 août, on aura l’effectif définitif. Aujourd’hui, on doit surtout prioriser les résultats. » Enfin, Marcelino a évoqué l’autre sujet de discorde sur la Canebière : le positionnement d’Azzedine Ounahi sur l’aile gauche.
Le Marocain n’a pas le profil d’un ailier et son apport défensif n’est pas très utile à Renan Lodi. Mais Marcelino assume. « On a pris cette décision de le mettre à ce poste. Il est prêt à faire ce qu’on lui demande, on en a discuté. Il a mis un beau but samedi, ça va l’aider à gagner en confiance par rapport à ce qu’on lui demande. Ma conception du football est collective. Pour moi, le plus important, c’est la performance collective de l’équipe. Je fais des bilans collectifs. C’est quelque chose qui se discute entre les joueurs et le staff, tout le monde peut s’améliorer. Le plus important, c’est que nous sommes tous convaincus et déterminés pour demain. Il y aura des moments difficiles, mais on y croit tous. » Voilà qui est dit.
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