DNCG : les Girondins de Bordeaux encore en grand danger
Alors qu’ils ont saisi le CNOSF dans l’affaire Buades, les Marine et Blanc ne sont toujours pas sûrs de démarrer le prochain exercice de Ligue 2. Explications.
Si vous êtes supporter des Girondins de Bordeaux, votre coeur d’amoureux du club au scapulaire a frôlé l’arrêt cardiaque à plusieurs reprises. En 2021, alors que les Marine et Blanc fonçaient droit au mur, vous avez assisté au « sauvetage » miraculeux du club par Gérard Lopez. Un an plus tard, cette bouée s’est rapidement dégonflée. Le FCGB a poursuivi sa lente descente aux enfers en terminant bon dernier de Ligue 1 avant d’être relégué administrativement en National 3 par la DNCG.
La faute à une dette de 52 M€. Finalement, un long combat face aux instances a permis aux Girondins d’avoir le droit d’évoluer en L2… cinq jours avant le coup d’envoi de la saison. Quelques jours avant, cette dette avait été réduite à 13,5 M€ grâce à un accord passé avec Fortress et King Street. Un grand ouf de soulagement. Dans l’antichambre de l’élite, Bordeaux a tout de même su rebondir. L’équipe entraînée par David Guion a longtemps cru pouvoir remonter directement en Ligue 1, avant l’incroyable affaire du match face à Rodez (match perdu sur tapis vert). Une affaire toujours en cours d’ailleurs puisque les Girondins ont saisi le CNOSF. En termes d’émotion, Bordeaux a fait fort. Mais ce n’est pas fini !
38 M€ à trouver
Les supporters ont sans doute rapidement relégué l’affaire Buades au second plan. Car aujourd’hui, Bordeaux n’est toujours pas assuré de pouvoir démarrer la prochaine saison de Ligue 2. A deux jours de leur passage face à la DNCG, les Bordelais n’ont toujours pas mis leurs comptes à jour. Et ça s’annonce très tendu malgré les aides accordées au club. En effet, outre les 7 M€ reçus de la part du FC Nantes dans le dossier Sala, Bordeaux Métropole a récemment consenti un nouveau report du loyer du Matmut Atlantique. La dette du club vis-vis de la Métropole (28 M€) va ainsi être lissée jusqu’en 2045, sous réserve du vote qui sera réalisé vendredi prochain conseil métropolitain vendredi.
Mais ce lundi, Sud Ouest nous apprend que plusieurs sources proches du club ont fait savoir que 38 M€ étaient nécessaires pour financer le budget 2023/2024 qui sera présenté. Un budget dans lequel figurait déjà une grosse diminution e la masse salariale (de 12 M€ à 8 M€) selon le journal. Une ou plusieurs ventes de joueurs durant ce mercato aideraient grandement les FCGB. Mais à deux jours du grand oral, ce n’est clairement pas le mercato qui va sauver Bordeaux. Afin de se sortir du pétrin, le club travaillerait donc depuis plusieurs jours sur un de prêt d’actionnaire de l’actionnaire majoritaire (Jogo Bonito), dont la société est détenue par Gérard Lopez. Le boss des Girondins va donc devoir remettre la main au portefeuille. En espérant que ça passe…