Équipe de France : Benjamin Pavard envoie un message cash à Didier Deschamps

En proie aux doutes avec l’équipe de France, Benjamin Pavard s’est livré ce dimanche au micro de Téléfoot. Et le défenseur de 28 ans en a profité pour envoyer un message à Didier Deschamps.

Par Chemssdine Belgacem
3 min.
Didier Deschamps et Benjamin Pavard @Maxppp

Il était entré dans le cœur des Français au détour d’une demi-volée légendaire face à l’Argentine en 2018. Après ce but iconique du sacre de la France à la Coupe du monde 2018, Benjamin Pavard s’était installé en équipe de France. Pour autant, sa situation est délicate lors des derniers mois avec les Bleus entre non-sélection et son nouveau statut de remplaçant. En effet, alors que Jules Koundé s’est imposé au poste de défenseur droit avec la France, le joueur de l’Inter Milan doit se contenter des miettes avec les Bleus. Une nouvelle réalité à laquelle a fait face l’intéressé lors du dernier Euro. Appelé, il n’avait été qu’un simple remplaçant et n’avait pas disputé la moindre minute. Un épisode auquel Benjamin Pavard n’avait que peu goûté.

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Alors que plusieurs sources indiquaient que l’ancien du Bayern Munich traînait son spleen cet été lors du tournoi continental, ce dernier est revenu sur ce tournoi particulier au micro de Téléfoot ce dimanche : «mon rôle de remplaçant à l’Euro ? On préfère jouer et être sur le terrain. Mais il faut rester positif, car c’est important pour le groupe. J’étais prêt mentalement et physiquement pour jouer si le coach faisait appel à moi. Le plus important est le collectif. On n’a pas le temps de réfléchir dans le football. Il faut se remettre en question et je me suis remis en question. Le meilleur reste à venir, je l’espère. On échange beaucoup avec le coach, il y a beaucoup de respect. S’il y a quelque chose à dire, on se le dit avec le coach. Il n’y a eu aucun souci avec le coach depuis mes débuts à maintenant.»

Benjamin Pavard pense à la Coupe du monde 2026

Pour autant, les affaires du natif de Maubeuge ne se sont pas améliorées après le tournoi en Allemagne. En effet, le défenseur de l’Inter Milan n’a pas été appelé lors des rassemblements de septembre et d’octobre. Un crève-cœur pour le joueur formé au LOSC qui avait construit une partie de sa carrière sur ses prouesses avec l’équipe de France. Rappelé pour les deux semaines de novembre suite à la blessure de Wesley Fofana, Pavard a même eu le plaisir de fouler à nouveau les pelouses sous la tunique frappée du coq en jouant huit minutes face à l’Italie dimanche dernier. Un retour qui a fait plaisir à Pavard : «si l’EDF m’avait manqué ? Franchement oui. Depuis novembre 2017, j’étais appelé en équipe de France. Ça fait bizarre de voir les copains jouer à la télé. J’en ai profité pour me ressourcer. Je suis revenu encore plus fort aujourd’hui. (…) Le retour contre l’Italie m’a fait du bien. Il y avait des émotions qui m’avaient manquée et c’est toujours un plaisir de représenter la France. J’ai kiffé la soirée.»

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Un statut précaire avec les Bleus qui soulève forcément une question : comment l’intéressé gère cette nouvelle donne ? Alors que plusieurs de ses illustres coéquipiers ont récemment dit adieu à l’équipe de France (Varane, Giroud, Griezmann), la perspective d’une retraite internationale ressemblait à une alternative crédible. Pour autant, Pavard n’y a jamais pensé : «arrêter avec les Bleus ? Non, ça ne m’a pas traversé l’esprit. J’ai toujours l’amour du maillot. J’ai toujours envie de jouer. Je suis à une période où je ne joue pas beaucoup en ce moment avec la France mais je suis jeune encore, je n’ai que 28 ans. Je n’ai pas de préférence, je suis très polyvalent. J’ai commencé ma carrière au milieu de terrain. À l’Inter, je joue dans une défense à trois. J’ai l’habitude de jouer sur un côté. Cela sera les choix du coach, je suis prêt à jouer.» Forcément, après avoir montré à Didier Deschamps qu’il était déterminé à montrer sa valeur chez les Bleus, jouer la Coupe du monde 2026 avec la France est un objectif pour le défenseur polyvalent : «la Coupe du monde 2026 ? Y penser, non. Car c’est encore loin. Mais un objectif, oui.» Le message est passé.

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