Reims - OM : l’immense coup de gueule d’Adrien Rabiot contre ses coéquipiers !
Lourdement battus à Reims (1-3), l’Olympique de Marseille enchaîne une quatrième défaite sur les cinq derniers matches. Après la rencontre, Adrien Rabiot a poussé un énorme coup de gueule contre une partie de ses coéquipiers en raison d’un manque d’état d’esprit.

Un début de crise se profile à l’Olympique de Marseille. Toujours provisoirement à la deuxième place de Ligue 1, les Phocéens ont perdu toute leur avance et risquent de se faire doubler par Nice ou Monaco - qui s’affrontent ce samedi soir - à l’issue de la journée. Mais au-delà d’une quatrième défaite concédée sur les cinq derniers matches, l’état d’esprit a inquiété sur la pelouse de Reims (1-3). À tel point qu’Adrien Rabiot, capitaine marseillais de la soirée, a poussé un énorme coup de gueule.
«Sur le plan comptable, cela fait mal, mais c’est surtout l’état d’esprit qu’on affiche. On a des objectifs, on en parle chaque week-end. Mais ce n’est pas suffisant. J’ai l’impression de voir des mecs qui n’ont pas envie d’aller en Ligue des Champions, qui n’ont pas envie de se battre pour connaître la Coupe d’Europe et y jouer. C’est compliqué et je ne sais pas quoi dire», a d’abord lâché l’international français sur DAZN. Avant d’aller plus loin dans son raisonnement.
Adrien Rabiot ne comprend pas l’état d’esprit
«C’est un tout. Dans les duels, aucune présence. Pas de contre-pressing. On n’a pas réussi à les bloquer (sur coups de pied arrêtés). On défend à trois mètres de l’adversaire sur le premier but, ce n’est juste pas possible. Il faut se remettre en question quand on affiche ce qu’on veut faire. Moi, je suis venu à l’OM pour aller en Ligue des Champions, il faut montrer un autre visage. Il reste sept matches, s’il y en a qui n’ont pas cette ambition, qu’ils le disent tout de suite et laisser d’autres jouer», a ajouté Adrien Rabiot.
Des mots très fort quant à l’urgence du calendrier olympien, à sept journées de la fin. Mais Adrien Rabiot réfute l’idée d’un problème au sein du vestiaire. «La C1 c’est un grand truc pour un joueur de football, je ne comprends pas qu’on n’a pas plus faim à aller la jouer, certains ne pourront jamais la jouer. Il n’y a pas de souci de groupe, mais il faut une autre mentalité. D’autres équipes ont faim, ce n’est pas une question de plan de jeu, mais ça va bien au-delà». L’OM devra donc montrer un tout autre visage contre Toulouse, le week-end prochain.
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