L'OL fixe un ultimatum à Willem Geubbels

Lorsque l'on évoque les pépites récemment sorties du centre de formation de l'OL, compliqué de ne pas penser à Willem Geubbels. Celui qui est devenu le premier joueur né au 21e siècle à avoir joué en Ligue 1 fait effectivement partie des joueurs les plus prometteurs - si ce n'est le plus prometteur - de l'académie lyonnaise. Mais l'avenir de l'attaquant de 16 ans s'écrira-t-il du côté du Groupama Stadium ? Rien n'est moins sûr si on se fie aux informations du quotidien l'Equipe en cette journée de dimanche.

Déjà convoité par le Bayern Munich l'été dernier, d'autres clubs sont revenus à l'attaque ces dernières semaines, à l'image des clubs détenus par Red Bull que sont Leipzig et Salzbourg, devenus spécialistes du recrutement de jeunes pépites. Des offres qui ont dépassé les 10 millions d'euros. Pour ne pas être pris au dépourvu, l'OL compte donc blinder son prodige, dont l'entourage attend des garanties sportives. « On attend un positionnement sportif ambitieux de la part du club », explique ainsi son père à l'Equipe.

Le 31 janvier, date limite

Si l'OL semble optimiste, à l'image des propos de Jean-Michel Aulas - « je n'ai pas d'inquiétude. J'ai toute confiance en Willem, qui m'a dit les yeux dans les yeux qu'il voulait rester, en son papa et en son avocat. Ce serait contre-nature pour lui d'aller ailleurs » - l'aspect financier pourrait peser lourd, et le club pourrait être face à un dilemme comme l'explique le quotidien, à savoir offrir un salaire important à un joueur aussi jeune, misant sur une future réussite, ou a contrario en profiter pour le vendre et renflouer les caisses, sans devoir créer de précédent.

Ainsi, l'OL a fixé une deadline pour régler ce dossier au plus vite. Une date limite fixée au 31 janvier, comme l'explique Jean-Michel Aulas dans les colonnes de l'Equipe. « Je n'y pense pas à l'instant T mais s'il faut faire un exemple, dans un sens ou dans l'autre, on le fera. Soit en le gardant, en lui faisant un contrat sur mesure, soit en le cédant. Car, dans la stratégie qui est la nôtre, on ne peut pas, pour des raisons financières, ébranler l'académie et l'institution », a ajouté le président lyonnais. La balle est donc dans le camp du jeune joueur.