OM - Metz : l’étonnante sortie de Gennaro Gattuso
Au sortir d’un nouveau mauvais résultat contre Metz (1-1), Gennaro Gattuso s’est encore expliqué sur l’implication de son groupe et semble s’être fixé un ultimatum.
Sifflets, huées, insultes. Voilà comment résumer la fin de match terrible de l’Olympique de Marseille au Vélodrome, après son nouveau nul concédé contre le FC Metz, qui restait sur sept défaites consécutives (1-1). Rapidement réduits à dix contre onze, les Olympiens ont pourtant réussi à ouvrir le score, mais n’ont pas réussi à le tenir puisque Metz a rapidement égalisé. Comme l’avait confié plus tôt Azzedine Ounahi (23 ans), le manque de finition est un gros problème.
«On doit tuer le match, on a six occasions franches, mais on rate. Je suis le premier concerné, car sinon, on a fait un match costaud à dix contre onze. Il faut se mettre au travail pour le prochain match. Il faut finir les occasions, on rate trop. C’est un problème, on doit travailler plus devant le but. J’ai trois occasions nettes, je ne marque pas, on a eu des occasions pour tuer l match, mais on ne l’a pas fait», avait-il lâché.
«On verra dans trois ou quatre matches où on en est»
Mais après la rencontre, Gennaro Gattuso a eu des mots plus forts au micro de Prime Video. «Il y a de la frustration. On doit faire mieux. Je veux dire quelque chose, mais c’est assez impoli, donc je vais éviter. On doit continuer et ne pas s’apitoyer sur notre sort. On doit aller de l’avant et ne pas perdre espoir. Quand on fait des prestations de ce type… c’est comme ça le football, c’est une bête cruelle et dure à déchiffrer parfois. On n’a pas développé un jeu assez propre pour aller chercher la victoire. Quand on regarde les stats, on a largement la possession. Ce qui m’a plus, c’est cette volonté de toujours se battre. C’est un motif de satisfaction», a-t-il d’abord expliqué.
Avant de revenir sur l’implication de son groupe et de se donner rendez-vous dans un mois avant de faire un nouveau point. «Je me suis souvenu de mes années d’entraîneur pour savoir quelle typologie de joueurs que j’avais et quelle mentalité je voulais insuffler à l’entraînement. C’étaient des expériences différences. Ici, c’est très chaud et il faut s’adapter à cette différente mentalité. Il ne faut pas faire le kamikaze. On verra dans trois ou quatre matches où on en est». Le message est passé et la crise n’est pas encore terminée à l’OM…
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