Ishak Belfodil accuse Hoffenheim d’avoir mis sa carrière en péril !
Sous contrat jusqu’en juin 2022, Ishak Belfodil a accordé un entretien en Allemagne pour régler ses comptes avec le TSG Hoffenheim. L’attaquant international algérien accuse purement et simplement son club de négligence médicale et ne compte en rester là.
Quand le rêve tourne au cauchemar. Alors qu’il sortait de la meilleure saison de sa carrière, avec 16 buts inscrits en Bundesliga et une première réalisation en Ligue des Champions avec Hoffenheim, Ishak Belfodil (27 ans) a vu sa progression se briser net lors de la 34e et dernière journée, à Mayence. Alors qu’il venait de marquer, l’attaquant était obligé de quitter la pelouse, touché au genou. Le verdict du service médical du TSG est plutôt rassurant, expliquant qu’une opération n’était pas nécessaire. Alors, l’international algérien s’exécute et se prépare en conséquence durant l’été. «J’ai travaillé toute la pause estivale sans prendre un jour de congé. Comme j’étais en forme d’après les médecins, c’était une évidence pour moi de jouer et d’aider l’équipe», a-t-il expliqué à Bild.
L’ancien Lyonnais serre les dents, même s’il sent que son corps ne répond pas normalement. «J’ai vite remarqué que des changements brusques de direction étaient difficiles. Je ne pouvais pas tirer avec le pied gauche», a-t-il révélé. Il serre donc les dents et démarre la saison. Cinq apparitions très difficiles en Bundesliga, la dernière à Wolfsbourg, fin septembre, où il demande à sortir du pré, conscient de ses limites. «J’avais honte de ma performance pendant le match à Wolfsburg, je ne pouvais en aucun cas aider mon équipe. J’ai demandé à être remplacé. Et je savais que ça ne pouvait pas continuer comme ça», a-t-il lâché. Le verdict tombe : il a joué avec un ligament croisé du genou rompu et un ménisque touché.
«Ma carrière a été négligemment mise en danger»
«J’ai de la chance que rien de plus ne se soit cassé. Ma carrière a été négligemment mise en danger», a-t-il avoué. Case opération donc, non sans pression. «La pression a été exercée jusqu’à la veille pour que je ne sois pas opéré», a-t-il révélé avant de poursuivre. «Quand j’ai quitté la clinique, j’avais trois jours de traitement à Hoffenheim. Puisque ni l’entraîneur ni aucun membre de la direction du club n’a jugé nécessaire de me saluer ou de me poser des questions à mon sujet, je n’ai pas voulu m’embêter et je suis allé à Paris voir mes médecins», a-t-il raconté, déçu. Pour lui, les choses sont claires : même s’il est encore en contact avec ses coéquipiers, le Fennec ne portera plus le maillot du TSG Hoffenheim, et ce, malgré un contrat courant jusqu’en juin 2022.
«Je n’ai plus aucune confiance en eux. Pour moi, il n’y a plus de base pour une collaboration réussie», a-t-il lancé. Le manager du club Alexander Rosen préfère lui temporiser et calmer le jeu. «Toutes les étapes du traitement médical ont été appliquées conformément aux normes médicales les plus élevées, comme pour chaque blessure de l’un de nos joueurs, d’un commun accord et étroitement coordonnées avec Ishak. Nous avons tous un intérêt commun à une guérison rapide et complète et souhaitons le meilleur à Ishak», se défend le décideur allemand. La rupture semble toutefois consommée…
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