PSG - OM : les Marseillais ne veulent pas crier au scandale d’arbitrage !
Le PSG a écrasé l’ennemi marseillais sur la pelouse du Parc des Princes (4-0), ce samedi soir. Malgré une démonstration parisienne, un sentiment d’injustice envahit les esprits marseillais.
Tous les projecteurs du football français étaient braqués sur la pelouse du Parc des Princes pour le 106ème Classique entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille, en clôture de la 6ème journée de Ligue 1. Une affiche au parfum historique évident mais le contexte était aussi particulier après une semaine très mouvementée dans la Cité Phocéenne avec la démission de l’entraîneur Marcelino et les envies de départ, finalement retirées, du duo Longoria-Ribalta. Avec une prestation collective aboutie, la rencontre contre le PSG aurait pu permettre à Marseille de panser un peu plus les nombreuses plaies vives ouvertes. Malheureusement, la soirée a été cauchemardesque sur tous les domaines pour l’OM.
Si l’OM a réussi à montrer de belles choses jeudi soir en Ligue Europa face à l’Ajax Amsterdam dans les travées de la Johan Cruyff Arena (3-3), la copie rendue était tout autre ce dimanche avec un parfum amer et un sentiment d’impuissance face à l’ogre parisien. Une large domination parisienne pour un revers cinglant (4-0) qui aurait même pu être encore bien plus lourd. Néanmoins, les supporters marseillais n’ont pas attendu pour dresser le bilan de l’arbitre de la rencontre Willy Delajod et s’y plaindre sur les réseaux sociaux dès la mi-temps de cette affiche. Deux actions sont largement pointées du doigt.
Deux décisions contestables !
Deux décisions jugées litigieuses ont rendu les premières minutes de ce Classique quelques peu regrettables pour les troupes de Jacques Abardonado. L’ouverture du score d’Achraf Hakimi (8e) a installé les premières critiques sur l’arbitrage, puisque la faute de Leonardo Balerdi sur Kylian Mbappé, qui offre le coup franc du premier but, semble, sur les premières images, plutôt légère. Sur le deuxième but parisien, signée Randal Kolo Muani, une position de hors-jeu a été un temps réclamé par les Marseillais. Le camion VAR n’a pas bronché pour déjuger la décision de Monsieur Delajod. Mais les joueurs de l’OM ne veulent pas se cacher derrière cela : «On ne peut pas s’excuser avec la semaine vécue. On a bien joué à Amsterdam et là on n’a pas joué. Paris a joué mieux que nous, c’est la réalité. Aujourd’hui, c’était 11 contre 11 mais à la fin ce qu’on a fait dans le match, ce n’est que nous. On pouvait être fier à Amsterdam, aujourd’hui c’était la catastrophe. C’est la vérité, on doit l’assumer», a expliqué Pau Lopez en zone mixte.
Mais que ce soit sur l’arbitrage ou sur le contexte interne de l’OM, certains acteurs du club marseillais veulent assumer : «Non il n’y a pas besoin d’avoir d’excuse quand on joue ce genre de match. On n’a pas fait ce qu’il fallait, la vérité, elle est sur le terrain. Aujourd’hui ils nous ont surclassé il n’y a rien à dire de plus», a déclaré Samuel Gigot à la fin du match. Même son de cloche du côté de l’entraîneur marseillais Jacques Abardonado : «Je suis très déçu parce qu’on a manqué de caractère, je ne nous ai pas reconnu ce soir et c’est pour ça que je ne suis pas content, ni heureux. Le scénario fait qu’on prend un coup franc excentré très tôt, derrière on peut revenir avec l’action de Vitinha, est-ce que ça aurait changé la physionomie du match ? C’est possible, et ensuite on est tombé sur une équipe de Paris très forte. C’est l’une des meilleurs d’Europe, mais nous, nous sommes venus avec un plan qui est rapidement tombé à l’eau». En tout cas, tout Marseille veut rebondir ensemble sans se chercher de mauvaises excuses.