Comme lors du match aller, Dayot Upamecano a vécu une soirée difficile face à Manchester City. Il symbolise à lui seul ou presque les limites actuelles du Bayern Munich.
Le Bayern Munich a vu sa Ligue des Champions se terminer hier soir. Fessés 3-0 à l’aller, les Bavarois n’ont pu faire mieux qu’un match nu hier à l’Allianz Arena lors de ce quart de finale retour. Si Thomas Tuchel a fustigé l’arbitrage de Clément Turpin, l’entraineur allemand symbolise cet échec, tout comme Dayot Upamecano (24 ans). Déjà responsable d’une mauvaise prestation en Angleterre, le Français a de nouveau vécu un calvaire face à Erling Haaland, entre expulsion fantôme, penalty concédé et glissade fatale.
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Sa rencontre a bien failli s’arrêter dès la 18e minute de jeu lorsqu’il a accroché l’attaquant norvégien en position de dernier défenseur. Le carton rouge était logique, mais la VAR a sauvé le Français en signalant une légère position de hors-jeu de son adversaire. À la 35e, la vidéo ne pouvait rien en revanche, si ce n’est confirmé l’action. Sur ce tir de Gündogan, le défenseur faisait l’effort de replier ses bras, mais à un timing trop tôt, et il finissait par dévier le ballon, provoquant un penalty.
Un rouge retiré, un penalty provoqué, une glissade fatale…
Cette fois, c’est Haaland qui épargnait l’erreur de l’ancien du RB Leipzig. L’attaquant a frappé au-dessus du but, laissant une toute petite chance au Bayern. Il n’a pas fait de cadeau en revanche à Upamecano en seconde période. Un peu avant l’heure de jeu, le Français glissait sur ce ballon en profondeur de De Bruyne et laissait le "Cyborg" ouvrir le score, pour envoyer les Cityzens vers les demi-finales. Une glissade, encore une. Il est désormais coutumier du fait.
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Il est malheureusement responsable d’un nouveau naufrage illustré par la note de 2,5 que notre rédaction lui a attribuée. Tuchel l’a épargné en conférence de presse, trop pressé de pester contre Turpin, tout comme la presse allemande, consciente que Manchester City est de toute manière trop forte pour ce Bayern conforté à de nombreux problèmes. Espérons pour lui que cette double confrontation lui serve d’expérience pour la suite, comme la Coupe du Monde a pu être un tremplin et faire de lui l’un des meilleurs du monde à son poste.
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