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Coupe du Monde 2022 : l'Allemagne et l'Espagne crient au scandale après le but polémique du Japon !

Malgré sa victoire face au Costa Rica, la sélection allemande est passée à la trappe hier soir. Une élimination au goût amer d'autant que le Japon, qui s'est imposé face à l'Espagne, a acquis son succès après un but litigieux.

Par Dahbia Hattabi
5 min.
L'action litigieuse lors du match entre le Japon et l'Espagne @Maxppp

Depuis quelques jours, plusieurs polémiques liées à l'arbitrage agitent la Coupe du Monde. La semaine dernière, le Canada aurait dû bénéficier de deux pénaltys face à la Belgique. Deux grosses erreurs de la part de Monsieur Janny Sikazwe, au sifflet durant cette rencontre. Mercredi, les Bleus ont également été victimes d'une erreur puisque le but inscrit par Antoine Griezmman a été annulé après que l'engagement ait été effectué et que l'arbitre ait sifflé la fin du match. Ce qui n'est pas possible si on se fie au règlement. Le pénalty accordé à Lionel Messi, suite à une faute de Szczesny lors d'Argentine-Pologne, a aussi fait débat.

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Et que dire de la polémique née après le deuxième but du Japon face à l'Espagne. Une réalisation qui fait scandale puisqu'elle a été validée par l'assistance vidéo alors que le ballon semblait être sorti du terrain sur le centre de Kaoru Mitoma qui a précédé le but de Tanaka. Après de longues minutes, l'arbitre a confirmé le but des Samouraïs Bleus, qui se sont donc imposés 2 à 1 et ont terminé en tête de leur groupe devant la Roja. Ce qui a condamné les Allemands. Ce vendredi, les médias reviennent sur cette polémique, à l'image de Bild qui a titré : "toute l'Allemagne parle de CE but du Japon !"

L'Allemagne enrage

La publication allemande écrit au sujet de cette "décision millimétrée" : «Mitoma joue le ballon de l'extérieur vers le milieu, ce qui porte le score à 2-1. La question cruciale : la balle était-elle encore dedans ? Après le contrôle vidéo, l'arbitre dit : oui (...) Ce but a été vérifié pendant trois minutes car le ballon aurait pu être hors des limites du terrain (...) À la télévision, on dirait que le ballon est complètement derrière la ligne de but. Cela ne se joue peut-être qu'à quelques millimètres. Le but du Japon compte. Comme le but de l'Angleterre à Wembley lors de la finale de 1966».

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Bild ajoute : «c'est un drame amer. Comme en 1966 lors de la finale de la Coupe du monde contre l'Angleterre au stade de Wembley, il y a eu une autre décision controversée et à nouveau l'Allemagne a perdu à la fin». "De gros doutes sur le but vainqueur du Japon", titre de son côté Sport 1. Questionné par Bild, l'expert en arbitrage, Patrick Ittrich, est aussi dubitatif : « l'arbitre a regardé l'assistant. Ils ont eu un bref contact de communication. L'assistant n'était probablement pas sûr non plus. Puis il a été vérifié. Ensuite, le but a été donné plus tard. Le processus de vérification a pris beaucoup de temps. L'auriez-vous donné tout de suite si l'assistant avait laissé le drapeau baissé ? »

Un but qui fait polémique en Espagne

Ittrich poursuit : «c'est pourquoi nous avons besoin d'une preuve visuelle. Vous avez cela grâce à la caméra de la ligne de but. Il y a plusieurs autres caméras dans les stades pour vérifier cela. Apparemment, ils ont trouvé que le ballon n'était pas hors des limites». Une décision qui n'a pas été comprise aussi en Espagne, où on ne digère pas la perte de la première place du groupe. Sport écrit à ce sujet : «Surréaliste ! La VAR a validé le but du Japon mais... le ballon est-il sorti ? Le VAR a décrété que le ballon n'avait pas complètement quitté la ligne de fond et a donné le but à Tanaka». Un but controversé qui a aussi fait réagir Marca. "La VAR a jugé que le ballon était à l'intérieur".

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Même son de cloche pour AS : «le monde du football sous le choc : personne n'a compris comment le but du Japon a été validé. Le ballon semblait avoir clairement franchi la ligne de fond mais la VAR a estimé le contraire». De son côté, Luis Enrique a halluciné. «J'ai senti qu'il se passait quelque chose de louche quand le VAR a mis autant de temps à se décider (...) On m’a montré une photo. Mais je ne peux pas croire que cette photo soit réelle, c’est forcément un fake ou un montage! Ce n’est pas possible autrement. Je n’ose pas croire à cette photo et je ne vais pas donner mon avis c’est préférable.»

Le Japon commente cette réalisation litigieuse

En Angleterre, plusieurs médias comme The Sun, qui précise que les Allemands sont "furieux", et consultants ont également crié au scandale comme Gary Neville. «Depuis ce premier but hors-jeu refusé lors d'Équateur-Qatar, j'ai eu du mal avec ça et j'ai trouvé inconfortable que nous ne recevions pas les bons angles pour les images. Ça ne va pas. Nous avons des centaines de caméras dans ces stades où nous ne pouvons rien manquer et pourtant nous avons reculé en termes de démonstration des décisions.» Graeme Souness a, lui, déclaré: «il y a 80 millions d'Allemands qui doivent être fous en ce moment et qui attendent une photo qui montre que le ballon n'est pas sorti du terrain».

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Et le Japon dans tout cela ? Questionné après la rencontre sur le but polémique, Kaoru Mitoma, qui a précisé que le ballon était seulement "à moitié sorti" a avoué : « si on m'avait dit qu'il n'y a pas but parce qu'il est sorti, je n'aurais pas été déçu.» Son sélectionneur, Hajime Moriyasu, a lui confié : «de nos jours, il y a une grande technologie sur la grande scène du football. Et si le ballon était vraiment hors limites, cela n'aurait pas compté. L'arbitre a décidé que le ballon était dedans et nous avons respecté cela. Mais nous étions prêts l'accepter de toute façon.» Un but qui vaut très cher pour les Japonnais, qualfiés et premiers du groupe E, et pour l'Allemagne, éliminé.

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