Coupe du Monde 2022 : Didier Deschamps tient déjà son plan anti-Messi
La France retrouvera l'Argentine en finale de la Coupe du Monde. Elle aura à faire avec un certain Leo Messi, déjà auteur de 5 buts pour ce qui doit être sa dernière grande compétition internationale.
La France a vaincu le Maroc (2-0) et retrouvera l'Argentine en finale du Mondial, dimanche (16h), pour tenter de conserver son titre. Une finale que beaucoup de supporters auraient souhaité en début de compétition afin de retrouver le duel à distance entre Leo Messi et Kylian Mbappé, coéquipiers au PSG, et co-meilleurs buteurs de cette Coupe du Monde avec 5 réalisations chacun. Interrogé par Adil Rami, au micro de TF1, après la demi-finale, Antoine Griezmann s'est montré prudent, mais sûr de la force du groupe France pour contrer la Pulga.
«Tu sais que ça va être compliqué une finale avec Leo Messi, le stade plein d’Argentins, mais on a l’équipe pour, le coach pour, tu peux croire en nous on va être prêts, être en forme pour ce match», a-t-il répondu à son ancien coéquipier en bleu, avant de poursuivre. «Ça va être un très beau match, les Argentins sont costauds, ont bien travaillé, Leo a fait un grand match en demie, on sent qu’il est bien, tranquille dans sa tête, serein, ce sera à nous de bien préparer ce match. De la récupération aujourd’hui et demain et tout faire pour être à 100% dimanche.»
Deschamps : «Messi ? Il a plus de liberté»
Griezmann prépare déjà un plan, tout comme son sélectionneur Didier Deschamps. Invité à venir s'exprimer sur la première chaîne après son numéro 7, le sélectionneur a lui aussi été amené à évoquer le capitaine de la sélection argentine. Et Adil Rami de demander à son ancien boss en équipe de France avec qui il a été sacré champion du monde en 2018, si un plan anti-Messi avait déjà été élaboré par le staff de l'équipe de France. La réponse de DD, teintée d'humour, n'a pas tardé.
«On l'a déjà rencontré, tu te rappelles (en huitième de finale du Mondial en Russie, ndlr) ? On va y penser. Forcément, il y a des précautions à prendre pour limiter son influence. Il y a quatre ans, on l'attendait plus à droite et il jouait avant-centre. Là, il est meneur de jeu, il a plus de liberté, donc on aura plus de difficulté à le marquer. À moins qu'il soit malade, on ne sait pas, (rires) je ne lui souhaite pas bien sûr». La France prévoit déjà la suite mais cela sera-t-il suffisant contre le septuple Ballon d'Or ?
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