UEFA Europa League

Hoffenheim-OL : où en est Stanley Nsoki, l’ancien Titi du PSG ?

Jeudi soir, l’Olympique Lyonnais va croiser la route de Hoffenheim et de Stanley Nsoki en Ligue Europa. Un joueur bien connu dans l’Hexagone depuis ses passages au PSG et à l’OGC Nice. Où en est-il à présent ?

Par Dahbia Hattabi
5 min.
Stanley Nsoki @Maxppp

Le Titi a bien grandi. À 25 ans, Stanley Nsoki a quitté depuis bien longtemps le nid parisien pour voler de ses propres ailes. Pourtant, tout a commencé pour lui là-bas. Né à Poissy en 1999, il a obtenu sa première licence à l’US Roissy-en-Brie en 2007. Comme beaucoup de jeunes talents d’Île-de-France, il a attiré les regards du PSG quelques années plus tard. Considéré comme un grand espoir de l’écurie francilienne, le défenseur a gravi tous les échelons jusqu’au groupe professionnel, avec lequel il a participé à 16 rencontres toutes compétitions confondues durant deux ans. Puis, il a pris un premier virage important en 2019. Convoité par plusieurs clubs, dont Newcastle, l’OL ou encore la Juventus, il avait finalement décidé de rejoindre l’OGC Nice.

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Après deux ans chez les Aiglons, il a filé au Club Bruges durant une saison avant de s’envoler pour Hoffenheim en 2022. Lors de sa première année, il a participé à 21 rencontres toutes compétitions confondues (un but). Mais il a aussi fait 4 passages par l’infirmerie en raison de blessures ou de problèmes médicaux, selon le site Transfermarkt. Il a ainsi manqué huit jours de compétition. La saison suivante, en 2023-24 (11 matches joués au total), Nsoki a été blessé un peu plus sérieusement. En effet, il a été arrêté à 3 reprises (13 rencontres manquées) pour une durée totale de 132 jours, dont 79 en raison d’une blessure à la hanche. Remis sur pied, il a attaqué ce nouvel exercice avec l’envie de repartir de l’avant et de laisser ses pépins physiques derrière lui.

Une saison pour repartir du bon pied

Mais il n’est pas reparti du bon pied puisqu’il a été stoppé dès la reprise au mois de juillet après une blessure à la cheville. Il a ainsi manqué à l’appel durant 35 jours. Mais il n’a raté qu’une seule rencontre depuis le début de la saison 2024-25. Une bonne nouvelle pour Nsoki, qui veut retrouver du temps de jeu et des couleurs. Cette saison, il a participé à 7 matches. Dans le détail, il a joué 4 rencontres en Bundesliga (193 minutes jouées). Remplaçant au départ, puisqu’il a joué une minute face à Holstein Kiel (24 août) et 18 face au Werder Brême (29 septembre), il n’est pas entré en jeu face à Francfort, Leverkusen et l’Union Berlin par la suite. Suspendu deux matches après un carton rouge, il a enchaîné deux titularisations contre Heidenheim et Sankt Pauli.

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Si le Français n’a pas encore joué de match en Coupe d’Allemagne, puisqu’il était blessé lors du premier acte et sur le banc lors du second, il a, en revanche, été titulaire lors des 3 rencontres de Ligue Europa (253 minutes jouées). Concernant son niveau de jeu, les avis divergent de l’autre côté du Rhin. Journaliste pour Fussball Transfers, Tobias Feldhoff n’est pas vraiment convaincu. « L’équipe en elle-même ne joue pas bien. La défense n’est pas dingue. Nsoki n’est pas un titulaire, sa saison n’est pas extraordinaire. Pour le moment, son potentiel est meilleur que ses performances. » Du côté de Kicker, on évoque l’irrégularité de l’ancien joueur du PSG, mais aussi les bonnes choses qu’il est capable de faire.

Un joueur qui progresse

« Le défenseur central d’Hoffenheim progresse. À Porto, l’entraîneur de Hoffenheim, Pellegrino Matarazzo, a désigné le Français Stanley Nsoki comme le meilleur homme sur le terrain […] Il existe parfois des avis différents à propos de Stanley Nsoki […] Le gaucher a toujours montré son énorme potentiel, mais il a souvent gâché ses bonnes performances par des actions imprudentes ou des mauvaises passes majeures. Cette fois aussi, deux ou trois passes sont allées au mauvais endroit, mais d’un autre côté, les frappes diagonales de Nsoki peuvent aussi accélérer énormément le jeu et ouvrir de l’espace. Et avec ses dribbles courageux au bon moment, le Français aime pénétrer profondément au milieu de terrain, et à Porto, il a même pénétré dans la surface de réparation adverse. »

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Kicker poursuit : « il ne fait aucun doute que si le géant parvient à minimiser son taux d’erreur et à contenir les erreurs majeures, il sera un atout pour le TSG et un joueur régulier potentiel. » Comme lors des trois journées précédentes, il a des chances de débuter la rencontre de Ligue Europa de jeudi soir face à l’OL. Un club qu’il connaît bien et qu’il aurait même pu rejoindre par le passé. Mais c’est en tant qu’adversaire qu’il va affronter les Gones, lui qui était d’ailleurs dans le viseur des Rangers durant le dernier mercato d’été. Malgré tout, le joueur de 25 ans a continué main dans la main avec Hoffenheim, où son contrat court jusqu’en juin 2027. Et visiblement, son idée est d’y rester un moment, comme il l’avait avoué à Onze Mondial il y a un peu plus d’un an.

Rendez-vous avec l’OL et l’Europe

« Je suis content d’être à Hoffenheim. C’est dans la continuité de Bruges. Il ne fallait pas se tromper. Quand je reçois la proposition, j’explique à Bruges que je ne vais pas rester cinq ans au club. Les dirigeants en avaient conscience. Je suis heureux d’être à Hoffenheim. […] Depuis que je suis en Allemagne, j’ai amélioré ma préparation et ma concentration. Je ne suis pas le défenseur parfait, mais à l’instant T, je sais ce que je dois faire dans telle ou telle situation. Je me concentre là-dessus pour ne pas avoir de trou. Avant les matches, je visionne des vidéos de mes adversaires. » Nul doute qu’il a dû faire une ou plusieurs sessions pour analyser de près Lacazette, Mikautadze, Cherki, Fofana et tous les Lyonnais.

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Ce qui est sûr, c’est qu’il est prêt à aller au combat, comme il l’a avoué ce mercredi. Il a été le joueur désigné par son club pour se présenter face à la presse avant le choc de demain soir en C3. « C’est un adversaire français, mais ce match ne sera pas forcément quelque chose de spécial pour moi. Mon objectif est de me battre pour Hoffenheim et de tout donner pour mon équipe. J’essaie simplement de jouer et d’accomplir mes tâches sur le terrain. C’est la seule façon pour moi de donner le meilleur de moi-même et d’aider l’équipe. Je veux maintenir la stabilité actuelle. » Il aura l’opportunité de le faire demain soir et de montrer, aussi bien en France qu’en Allemagne, qu’il a passé un cap. À lui de jouer !

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