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Real Madrid : la grande annonce de Carlo Ancelotti sur son avenir

Invité à s’exprimer sur son avenir, Carlo Ancelotti vit sans doute ses dernières années en tant qu’entraîneur. Après le Real Madrid, il devrait prendre sa retraite.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Carlo Ancelotti, au Real Madrid @Maxppp

Carlo Ancelotti est reparti pour une nouvelle saison à la tête du Real Madrid. Une nouvelle fois vainqueur de la Ligue des Champions à la fin du printemps dernier, cette fois en battant le Borussia Dortmund en finale (2-0), le coach italien a remporté sa 5e C1 en tant que coach, et déjà la 3e avec le club espagnol après 2014 et 2022. À 65 ans, il est bien sûr davantage vers la fin que le début de sa carrière, mais malgré son âge et l’écart générationnel avec ses joueurs, il se bonifie avec le temps, tel le bon vin dont il est grand amateur, en bon épicurien qu’il a toujours été.

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Il possède un contrat avec le Real Madrid jusqu’en 2026, ce qui lui laisse encore deux saisons. Et pour la suite ? Ça sera sans doute l’heure de prendre une retraite bien méritée. «Je pense que ce sera mon dernier club, je dois le dire», annonce-t-il dans le podcast Obi One de John Obi Mikel, son ancien joueur du côté de Chelsea. Et à l’entendre, les défaites sont toujours aussi douloureuses, malgré les très nombreux titres glanés au cours de sa carrière. «C’est ma 29e saison en tant qu’entraîneur. C’est vrai que j’ai gagné beaucoup de choses, mais imaginez le nombre de titres que j’ai perdus. J’ai perdu beaucoup de choses.»

Ancelotti ne veut plus être sélectionneur

Une manière de voir les choses qui doit faire sourire jaune la plupart des entraîneurs, ceux n’ayant jamais rien gagné ; la très grande majorité. Ancelotti plaisante bien sûr de cette situation et mesure le chemin, exceptionnel, parcouru. « J’ai eu de la chance. J’ai entraîné dans la meilleure équipe d’Angleterre, d’Espagne, d’Allemagne, j’ai eu de la chance, poursuit-il. J’ai pu m’adapter à la culture. J’ai essayé d’apprendre les langues. J’ai appris l’anglais, l’espagnol, le français, je n’ai pas pu apprendre l’allemand, c’est impossible – pas difficile, impossible ! » dit-il en souriant.

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Son avenir aurait pu s’écrire ailleurs qu’à Madrid cette année. L’hiver dernier, il était proche de rejoindre la sélection brésilienne. Le président de la fédération l’avait même officiellement annoncé, de manière un peu prématurée puisqu’Ancelotti n’est jamais venu. Il faut croire que le poste de sélectionneur n’est plus une chose qui le motive. «S’il y avait une opportunité pour une équipe nationale ? Je ne sais pas. Je ne suis pas très enthousiaste avec cette idée parce que je perdrais ce que j’aime le plus, le quotidien. C’est le quotidien que j’aime. Être ici, préparer l’entraînement, parler aux joueurs, préparer les matchs». Voilà qui est dit.

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