Liga Portugal
L'étonnante stratégie du FC Porto sur le mercato
De nombreux observateurs louent la qualité de recrutement du FC Porto ces dernières années. Cet été encore, les Dragões ont acquis plusieurs jeunes joueurs prometteurs. Et étonnamment, ils les laissent sur le banc…
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Avec cinq victoires en cinq journées (11 buts pour, 2 contre), le FC Porto occupe le fauteuil de leader de Liga Sagres. Mieux en Europa League, les Dragões sont également étincelants (3 succès en 3 rencontres). Une belle manière de repartir du bon pied après une saison 2009/10 qui a vu Benfica revenir sur le devant de la scène nationale. Et dans cet excellent début d’exercice, le club lusitanien cultive un paradoxe intéressant.
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En effet, il aligne ses belles performances sans quelques-unes de ses recrues estivales les plus ronflantes. Arrivés cet été, Nicolas Otamendi (22 ans, ex-Vélez), James Rodriguez (19 ans, ex-Banfield) et Walter (21 ans, ex-Internacional) sont pour l’instant cantonnés au banc de touche. Pire, ils ne sont pas du tout entrés en jeu en championnat. Seul le dernier a eu droit à une vingtaine de minutes en Europe.
Pourtant, au total, le FC Porto a dépensé plus de 15 M€ pour ces trois éléments sud-américains prometteurs. Il paraît donc étonnant que la formation championne d’Europe 2004 se prive volontairement de ces trois renforts, surtout lorsque l'on se souvient de la concurrence sur ces affaires. Et comme l’adage veut que l’on ne change pas une équipe qui gagne, l’entraîneur André Villas-Boas ne devrait pas revoir ses choix sportifs. Peu de clubs peuvent se permettre de tels investissements sans se soucier du domaine sportif.
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Les pensionnaires du Dragão pourront toutefois opposer des arguments solides à leurs pépites pour qu'elles prennent leur mal en patience. Habitués à mener les jeunes pousses étrangères au haut niveau (Aly Cissokho, Lisandro Lopez, Lucho Gonzalez, Anderson ou encore Diego), le FC Porto sait comment les faire mûrir tranquillement pour pouvoir profiter dans les prochains mois de leurs qualités. Et nul doute que dans quelques années, on entendra à nouveau parler d’elles sur le marché des transferts. Et très certainement à des prix exorbitants. On connaît beaucoup de clubs tricolores qui aimeraient pouvoir en faire autant…
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