Coupe du Monde 2022 : l’arbitrage de la finale Argentine - France dans l’œil du cyclone
L'arbitrage de Szymon Marciniak, l'arbitre polonais au sifflet de la finale de la Coupe du Monde 2022 entre l'Argentine et la France (3-3, 4 TAB à 2), fait énormément jaser et se retrouve au cœur de la polémique.
La finale de M. Szymon Marciniak restera très longtemps gravée dans les mémoires des supporters de l'équipe de France. Désigné par la FIFA pour arbitrer la finale de la Coupe du Monde 2022, qui aura vu l'Argentine d'un grand Lionel Messi triompher sur l'équipe de France de Kylian Mbappé (3-3 a.p., 4 TAB à 2), l'officiel polonais de 41 ans n'a certainement pas livré la meilleure prestation de sa carrière.
M. Marciniak trop laxiste ?
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Polonais, qui arbitrait pour la 551e fois de sa carrière (son 33e match international), a été fidèle à sa ligne de conduite pendant ce Mondial qatari. Alors qu'il n'avait distribué "que" 5 cartons jaunes depuis le début du tournoi dans l'émirat, en deux matchs dirigés (France-Danemark en poules et Argentine-Australie en 8e), Szymon Marciniak a eu du mal à sortir les biscottes, notamment pour l'Albiceleste dans le jeu. Les joueurs de Lionel Scaloni, fidèles à leur réputation, ont multiplié les fautes, parfois intelligentes, mais surtout d'anti-jeu, empêchant les Bleus de repartir de l'avant quand une belle opportunité de contre s'offrait à eux.
Il a fallu attendre le temps additionnel de la première période (45e+7e) pour le voir sortir le premier jaune de la partie. Le fait que Cristian Romero ait terminé cette finale sans avoir récolté le moindre avertissement est aussi très étrange, tant il a accumulé les fautes parfois grossières, comme celle sur Hugo Lloris en première période. Tout comme Nicolas Otamendi, pourtant en position de dernier défenseur quand il provoque le penalty sur Randal Kolo Muani (80e).
Une histoire de penaltys qui interpelle
Au-delà de ça, ce sont aussi les histoires de penaltys au cours de cette grande finale qui interroge. Sur le premier sifflé, pour une faute d'Ousmane Dembélé sur Angel Di Maria (21e), le contact paraît très léger et même peu évident selon les angles de caméra. Au contraire, Marcus Thuram est lui averti pour simulation dans la surface argentine (87e) alors que le contact semblait léger, mais réel avec Enzo Fernandez. Là encore, le checking par la VAR n'a pas été effectué, au grand regret des Bleus.
Globalement, l'arbitre polonais a souvent semblé dépassé par l'événement, à l'image des 80 premières minutes de l'équipe de France ce dimanche, au Lusail Stadium. Cela ne remet pas forcément en question le sacre de l'Albiceleste, tant l'Argentine a longtemps été la meilleure (voire la seule) équipe sur le rectangle vert dans cette finale de Coupe du Monde. Mais le débat a le mérite d'être mis sur la table, même si cela ne changera évidemment rien au final.