Ligue des Champions

PSG - Atlético : la noyade invraisemblable de Nuno Mendes et Bradley Barcola

La défaite parisienne contre l’Atlético de Madrid (1-2) au Parc des Princes en Ligue des Champions a mis en lumière un déséquilibré criant entre le côté gauche et l’aile droite. Si la paire Hakimi-Barcola est capable d’apporter du danger, ce n’est pas le cas du duo composé de Mendes et de Barcola.

Par Valentin Feuillette
4 min.
Nuno Mendes avec le PSG @Maxppp

Paris avait besoin de points, Paris avait besoin de gagner mais Paris a chuté terriblement au Parc des Princes ce mercredi soir contre l’Atlético de Madrid (1-2). Tout avait bien commencé pour les locaux avec l’ouverture du score de Warren Zaïre-Emery sur une passe d’Ousmane Dembélé mais c’était sans compter sur un relâchement parisien mais surtout des erreurs individuelles qui ont permis, à la fois, l’égalisation de Nahuel Molina en première période puis le but de la victoire d’Angel Correa dans les dernières secondes de la rencontre. Résultat des courses : nouvelle désillusion parisienne en Europe et les mêmes maux qui grossissent à savoir le manque de réalisme et d’efficacité : «Je pense que personne ayant vu ce match ne peut dire que le résultat est juste. Mais c’est comme la vie, injuste. Aujourd’hui est une journée de merde, à partir de demain, nous commencerons à réfléchir aux choses que nous pouvons améliorer, si nous pouvons nous améliorer, parce que nous le pouvons certainement» a affirmé Luis Enrique en conférence de presse.

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Si les statistiques de l’ancien Lyonnais ne sont plus à rappeler en Ligue 1 (8 buts, 2 passes décisives en 10 matchs), il n’est que l’ombre de lui-même en C1 malgré la confiance accordée par Luis Enrique : « Son conseil que je garde en tête ? De jouer libéré. Quand tu arrives dans un aussi grand club, il faut toujours un peu de temps pour se lâcher à 100%. C’est la toute première consigne qu’il m’a donnée. Je m’en souviens encore, sur ma première titularisation contre Marseille, il m’avait dit de jouer comme je sais faire, sans me prendre la tête, et c’est ce qu’il me demande encore. Moi, il me parle beaucoup, que ce soit bien ou moins bien, il est toujours là à nous donner des conseils. Il ne nous lâche pas, ça me donne énormément de confiance », avait pourtant confié le numéro 29 du PSG dans les colonnes du Parisien la veille de la rencontre. Pourtant ce mercredi soir, contre l’Atlético de Madrid, Bradley Barcola, crédité d’une note de 3,5 par la rédaction de Foot Mercato, a symbolisé tout ce qui ne va pas dans l’attaque parisienne.

Des erreurs individuelles et un manque d’impact

C’est un secret de polichinelle, mais le système de Luis Enrique, articulé en 4-3-3, s’appuie essentiellement sur l’aile droite avec la paire composée d’Achraf Hakimi et d’Ousmane Dembélé et à raison. Avec des fautes provoquées, des percées rapides sur le côté et de nombreux tirs ou centres tentés, le Marocain et le Français sont les joueurs les plus percutants en attaque pour le Paris Saint-Germain. Malgré les déchets de l’international des Bleus, la majorité du danger vient de ce fameux côté droit et le trio au milieu Vitinha, Warren Zaïre Emery et João Neves en ont d’ailleurs bien conscience. Mais de l’autre côté, c’est l’extrême opposé que nous avons vu encore ce soir contre les Colchoneros. Malgré de très belles performances en Ligue 1, Bradley Barcola est toujours à la recherche de gros matchs références en Ligue des Champions. Servi balle au pied à plusieurs reprises, il a apporté que très peu de danger, s’enfermant sur son côté, pris au piège par le triangle Nahuel Molina, Giuliano Simeone ou encore Axel Witsel et Rodrigo De Paul souvent en aide pour stopper l’ancien joueur de l’OL. Sur 70 ballons touchés, Barcola a perdu le cuir à 17 reprises, a commis une faute et a perdu cinq de ses huit duels.

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Une aile gauche inefficiente, voire invisible donc, et si on redescend un peu plus bas. Le latéral portugais, Nuno Mendes, a connu une soirée désastreuse, ce qui est paradoxal puisque l’ancienne pépite du Sporting a touché un énorme total de 122 ballons. Malgré tout, il a perdu une vingtaine de balles, a commis trois fautes et surtout a semblé jouer à contre-temps à plusieurs reprises. C’est son offre qui offre le but égalisateur de Nahuel Molina. Sans dire son patronyme, Luis Enrique a conscience des problèmes de son équipe qui offre gratuitement trop de buts aux adversaires : «Le but est une mauvaise blague. L’adversaire n’a pas atteint la limite de la surface et marque quand même un but. Je ne peux que parler de mes joueurs. Le but nous a fait mal, comme à toutes les équipes. Et surtout s’il s’agit de buts dans lesquels l’adversaire n’a rien eu à faire. Le football est comme ça et nous l’acceptons. La foi de mes joueurs est inébranlable», a-t-il déclaré en conférence de presse. Souvent dépassé sur son côté, Nuno Mendes, qui a reçu la note de 3 par Foot Mercato, n’a pas eu d’impact en attaque avec peu de centres réussis. En tout cas, l’ampleur de la tâche est énorme. Le Paris Saint-Germain doit se réveiller, à tous les étages.

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