La phrase du jour de… Fabien Barthez

Par Fabien Piégay
1 min.

Le divin chauve avait laissé le monde du foot sur un échec personnel et un naufrage collectif à Nantes. Depuis, Fabien Barthez se tient loin du monde professionnel préférant mettre à profit le temps libre dans son projet d'académie des gardiens de but, créée depuis septembre 2008 à Luchon, avec l'aide d'Élie Baup.

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Exceptionnellement, l'ancien tricolore revient sur sa fin de carrière dans Le Parisien. «Au fond, le foot ne me manque pas. Il n'y a pas eu de rupture. Bien sûr, j'y pense, j'ai des flashs. Le tir au but de Del Piero en finale de la Coupe du monde revient souvent. Je voulais plonger à droite, là où il a tiré. Et en fait, j'ai changé d'idée au dernier instant. Ma carrière s'est arrêtée le 9 juillet 2006 après la finale. Nantes, ça s'achève presque en fait divers. Il a fallu que j'attende presque 35 ans pour me mettre sur la gueule avec les supporters. En quatre mois je suis devenu le mec qui dérange, celui qui fout son bordel partout. Après Nantes, j'ai eu des propositions [...] Ça n'aurait pas marché. L'argent n'a jamais été mon moteur» explique l'ancien marseillais, retraité satisfait.

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