Ligue 1

Ligue 1 : les connexions sur des streamings illégaux ont explosé avec DAZN

Si la première de DAZN lors de Le Havre-PSG s’est globalement bien déroulée, les recours illégaux pour éviter de payer l’abonnement tout en regardant le match ont particulièrement bien marché.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Un micro de DAZN @Maxppp

C’était soir de première au stade Océane du Havre. Première journée de Ligue 1, premier match officiel sans Kylian Mbappé pour le PSG, et première de DAZN en tant que diffuseur du championnat. Forcément, les débuts de celui qui est présenté comme le Netflix du sport allaient être scrutés à la loupe pour ceux qui ont bien voulu s’aligner sur les 29,99 euros mensuels (avec engagement d’un an ou 39,99 euros mensuels sans engagement). Il n’y a pas eu de fausse note, malgré quelques frayeurs comme la suspension de son compte sur X quelques heures avant le coup d’envoi de Le Havre-PSG.

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L’épisode a finalement duré moins d’une heure. Cela n’a pas empêché le mouvement de boycott très présent sur les réseaux sociaux d’agir. Les spectateurs reprochent à DAZN ses tarifs très élevés, à l’heure où la consommation et le pouvoir d’achat stagnent, régressent même pour certains. Pour regarder les matchs sans s’abonner, il n’y a pas d’autre solution que de passer par la case streaming illégal, notamment l’IPTV. En France, on estime que 2 à 2,5 millions de personnes ont déjà recours à cette pratique, qui a explosé ces derniers mois.

Les internautes se dirigent vers les streamings illégaux

Combien étaient-elles à regarder ce premier match de Ligue 1 hier soir ? Difficile à savoir mais 200 000 personnes s’étaient connectées sur des flux illégaux via l’application Telegram. C’est sur cette messagerie que les internautes s’échangent les bons plans. À titre d’exemple, le seul live du compte Huni a capté 50 000 viewers dès le départ du match entre le HAC et le PSG. Mieux encore pour les pirates, l’application basée à Dubaï a besoin de 12 heures pour modérer les contenus, et donc de couper le live.

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Sans réactivité de la part de Telegram, difficile pour la LFP d’agir contre ces flux illégaux. D’autant que ses campagnes de sensibilisation s’avèrent inefficaces. Un vrai problème également pour le patron de DAZN, comme il le rappelait dans les colonnes de L’Equipe cette semaine. «Le consommateur doit comprendre qu’il ne paye pas DAZN, il paye la Ligue et les clubs. Parce qu’en fin de compte, si cela ne fonctionne pas, qu’est-ce que cela signifiera pour le football français ? Nous devons assurer un minimum de valeur.» Ce message n’a visiblement pas été entendu.

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