Ligue 1

La réaction déroutante du vestiaire de l’OM après la nouvelle débâcle à Monaco !

Corrigé à Louis II (0-3) par des Monégasques réalistes et plus tranchants, l’Olympique de Marseille a concédé un cinquième revers lors des sept derniers matches. Une dynamique plus que jamais inquiétante dans la course à l’Europe…

Par Josué Cassé
4 min.
Pierre-Emile Højbjerg en action avec l'OM. @Maxppp

L’Olympique de Marseille n’y arrive plus. Malgré le sursaut d’orgueil de la semaine passée avec une victoire arrachée contre Toulouse (3-2), les Olympiens sont retombés dans leurs travers, ce samedi, lors de la 29e journée de Ligue 1. En terres monégasques, la formation phocéenne a une nouvelle fois prouvé toutes ses limites. Peu inspiré offensivement - à l’image d’un trio offensif plus que décevant - et très fragile sur le plan défensif, l’OM a finalement concédé un lourd revers (0-3) face à l’AS Monaco. Une nouvelle défaite - la cinquième lors des sept derniers matches - reléguant les hommes de Roberto De Zerbi à la troisième place. Désormais sous la pression de Strasbourg, Lyon et Lille, le club phocéen continue d’inquiéter.

La suite après cette publicité

Au Stade Louis-II, les Marseillais comptaient pourtant sur le retour de leur capitaine Pierre-Emile Höjbjerg. Aligné en 3-4-2-1 avec une défense inédite composée de Ulisses Garcia, Geoffrey Kondogbia et Amir Murillo, les Phocéens ont finalement pris l’eau. Dans le sillage d’un Murillo catastrophique et malgré d’innombrables parades de Géronimo Rulli, l’OM - trop laxiste défensivement - a logiquement été puni. Et que dire du secteur offensif. Préféré à Amine Gouiri et Neal Maupay pour débuter ce choc, Jonathan Rowe n’a jamais réellement existé malgré un premier quart d’heure intéressant. Derrière l’Anglais, Adrien Rabiot a lui déçu dans les grandes largeurs, au même titre que Mason Greenwood et Luis Henrique, invisibles, imprécis et coupables d’un état d’esprit plus que discutable.

La suite après cette publicité

Rulli ne comprend pas, Rongier et De Zerbi veulent y croire

Autant de failles profitant finalement à Takumi Minamino, Breel Embolo et Denis Zakaria, les trois buteurs du jour. Après la rencontre, les Olympiens affichaient logiquement leur frustration. Si Adrien Rabiot, tête baissée, rentrait directement aux vestiaires, Rulli se présentait lui au micro de beIN Sports pour faire part de sa déception. «C’est très dur parce que c’était un match important pour notre saison. Je pense qu’on a mal fait les choses. Je ne sais pas comment l’expliquer. Dans ces moments, on doit travailler et sortir de la merde pendant la semaine. On jouera Montpellier la semaine prochaine, devant nos supporters et on doit gagner», lançait l’Argentin. Des propos proches de ceux tenus par Valentin Rongier quelques minutes plus tard.

«Je n’ai pas assez de recul sur le match, ils ont été plus tranchants que nous, ils ont marqué sur leurs situations et encore Géro (Géronimo Rulli, ndlr) a réalisé un gros match. On s’est mis dans cette situation, il reste encore 5 matches, c’est à nous de s’en sortir comme des hommes. Autant sur le match de Reims, j’aurais répondu oui sur les attitudes mais aujourd’hui, je suis moins sûr de ma réponse. Je dois revoir le match mais je n’ai pas senti une équipe suffisante. Bien sûr on perd 3-0, c’est qu’il y a beaucoup de choses qu’on a mal faites. On va se taire et retourner au travail. Il reste 5 matches et on doit aller chercher cette qualification. Le coach nous a dit qu’il fallait bosser, que la route était encore longue, qu’on devait foncer tête baissée, on a des défauts car si on perd 3-0 c’est qu’on a pas bien fait. La route est longue mais on y croit. On va rien lâcher comme on fait depuis le début de la saison».

La suite après cette publicité

Classement live

Présent en conférence de presse, Roberto De Zerbi a lui aussi affiché un optimisme certain malgré la spirale infernale. «C’est un match difficile à analyser parce qu’en première mi-temps on a très bien joué. On a joué mieux qu’eux. On n’a pas pris de risque. On a eu l’occasion de marquer. Le premier but est bête, on n’est pas censé le prendre. Ça nous arrive trop souvent. Je ne pense pas que le 3-0 soit juste. En deuxième mi-temps, ils ont réussi à gérer. J’ai toujours dit ma vérité, on est toujours en vie et présents pour lutter. On a de grandes possibilités de se qualifier en Ligue des champions. Cette semaine, l’équipe s’est bien entraînée. Mais si vous me demandez l’analyse du résultat, on aurait mérité mieux. A 1-1 à la mi-temps, ça aurait été différent. Il n’y a rien à dire aux joueurs. Quand c’est le cas, je le dis, parfois de manière forte. Ils ont bien joué, je suis désolé pour les joueurs. Ils avaient bien préparé le match. Désolé aussi pour les gens venus de Marseille. Mais je reste optimiste, plus qu’après certaines défaites et même certaines victoires qu’on a eues cette saison».

Et de conclure : «il y a toujours de l’inquiétude mais je suis optimiste quand je vois notre première mi-temps. Garcia a apporté plus de vitesse que Cornelius. On pense à des solutions avec le staff mais le changement peut faire plus de mal que de ne rien changer. Balerdi est super important pour nous, j’espère qu’il reviendra vite. Il faut retrousser nos manches, travailler plus, gagner contre Montpellier. Les autres équipes ont des confrontations directes. Ce sera le dernier à tomber qui ira en Ligue des champions, l’équipe qui en veut le plus. Je sais que mes joueurs le veulent absolument. S’il faut être dur et avoir des mots forts je le fais. Il faut jouer et faire de notre mieux». Une réaction est désormais vivement attendue contre Montpellier le week-end prochain…

La suite après cette publicité

En savoir plus sur

La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier