Ligue 1

La crise de l’OM a fait trembler le vestiaire

Plongé en pleine tempête par la crise institutionnelle que le club vivait ces derniers jours, le vestiaire de l’OM a bien failli exploser en vol. Il doit son salut aux cadres comme Pau Lopez et Valentin Rongier.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Les joueurs de l'OM sur la pelouse du Vélodrome @Maxppp

Et si l’Olympique de Marseille sortait de cette crise institutionnelle grandi et renforcé ? Certes Marcelino est parti en début de semaine mais Pablo Longoria est resté à son poste, et le club a ramené un bon match nul d’Amsterdam jeudi soir (3-3) en ouverture de la phase de groupes de Ligue Europa. À cette occasion, certains dans le vestiaire en ont profité pour afficher leur soutien à la direction en ces heures difficiles.

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C’est notamment le cas de Pau Lopez. «Je veux dire une chose pour les dirigeants qui sont là, pour Pablo (Longoria). On a joué pour eux. On les attend, on les soutient», avait notamment lâché le portier espagnol. L’Equipe raconte dans son édition du jour que ce dernier est sorti de cet épisode avec un statut encore plus grand dans un vestiaire qui a vacillé. Il en est un des leaders désormais, au même titre que Valentin Rongier. Lui aussi a soutenu son président.

«Ce club de fous»

«C’est à nous de prendre nos responsabilités, de rester soudés. Je connais la maison, c’est à nous de mobiliser tout le monde. On a essayé d’avoir des mots positifs pour garder le cap entre nous», explique le capitaine de l’OM en conférence de presse, à la veille du déplacement au Parc des Princes pour affronter le PSG. Lui comme Lopez et d’autres ont du redoubler d’efforts ces dernières heures pour maintenir leur troupe dans le contexte des matchs.

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L’Equipe rapporte qu’une recrue hispanophone s’est même demandé pourquoi elle avait signé dans «ce club de fous» cet été. Il a fallu prendre la parole, rassurer tout le monde, notamment les moins expérimentés et les nouveaux qui n’ont pas encore saisi toutes les particularités du contexte marseillais. Le match nul obtenu aux Pays-Bas et surtout le scénario de la rencontre montre que le vestiaire a répondu présent. C’est de bon augure pour la suite des événements.

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