Pourquoi personne ne veut de David de Gea ?

Par Jordan Pardon
2 min.
David De Gea @Maxppp

Parti librement de Manchester United au mois de juin dernier, David de Gea est toujours sans club aujourd’hui. Une situation étonnante mais qui s’explique par différents motifs.

Les jours s’égrènent et se ressemblent pour David de Gea depuis le 30 juin. Faute d’accord trouvé avec Manchester United autour d’une prolongation de contrat, le portier espagnol est en effet libre comme l’air depuis. Une situation qui pourrait s’apparenter à une anomalie à première vue. S’il a parfois pu faire l’objet de critiques en raison de ses bévues répétées sous le maillot mancunien, il serait malhonnête d’utiliser cette donnée comme une relecture de ses douze années au club. Elu meilleur gardien de Premier League la saison dernière (17 clean sheets, record de la saison), l’Espagnol a prouvé à de multiples reprises qu’il était l’un des tous meilleurs portiers de la planète depuis 10 ans.

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Pourtant, de Gea semble plus avoir l’embarras que le choix depuis cet été en matières d’offres. Un contexte qui peut en partie s’expliquer par sa récente volonté de revenir en Espagne, douze ans après l’avoir quittée. Ce samedi, le Daily Mail rapporte que l’international espagnol (45 sélections) aurait en effet pris cette décision en commun avec sa femme, consécutivement à leur mariage cet été. S’il avait un temps vu son nom être cité avec insistance du côté de l’Arabie saoudite et d’Al-Hilal (Bono a finalement signé), prêts à lui offrir un salaire similaire à ce qu’il pouvait toucher en Angleterre, ce nouvel évènement l’a conduit à repousser ces approches.

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De Gea est dans l’attente d’un projet en Liga

Ces dernières semaines, l’international espagnol s’est affiché à plusieurs reprises sur ses réseaux sociaux en train de s’entraîner seul. Désireux de retrouver un projet en Liga, l’ancien gardien de l’Atlético de Madrid continue toutefois de naviguer à vue. Cité du côté du Betis ces derniers jours, l’Espagnol a en effet dû essuyer une nouvelle déconfiture. Selon le média sévillan Estadio Deportivo, le club andalou a préféré faire confiance à ses deux portiers, Rui Silva (29 ans), et le chevronné Claudio Bravo (40 ans). Âgé de (seulement) 32 ans, de Gea suscite donc quand même des crispations au pays. Le Daily Mail ajoute de son côté que son style "désuet" pourrait également être une raison à tout cela.

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Aujourd’hui, de nombreux clubs cherchent à miser sur des profils de gardiens plus modernes, à l’image d’André Onana ou d’Ederson, excellents dans le jeu au pied à la différence de l’Espagnol, souvent pointé du doigt sur cet aspect. Cet été, le Real Madrid lui avait d’ailleurs préféré Kepa, l’archétype du gardien moderne, pour pallier à la longue blessure de Thibaut Courtois. Dans dans d’autres proportions, les exigences salariales de De Gea pourraient aussi constituer un frein. Pour rappel, le portier de 32 ans émargeait à près de 500 000€ par semaine chez les Red Devils. Tant d’éléments qui réduisent logiquement le champ des possibles. Ce vendredi, The Guardian évoquait même la possibilité de voir l’Espagnol prendre sa retraite… Cette histoire confirme bien la formule selon laquelle le football va très vite.

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