À l'été 2011, la génération 91 de l'équipe de France participait à la Coupe du Monde. Les Griezmann, Lacazette, Kakuta, et autre Grenier, s'arrêtaient en demi-finale, battus par le Portugal (2-0). Maxime Colin, latéral droit, était lui aussi de l'aventure. Trois ans plus tard, le défenseur découvre en cet exercice le championnat belge, lui qui a rejoint le club d'Anderlecht en provenance de Troyes. Le jeune homme de 23 ans vous raconte son choix :

« Mon pote Fabrice Nsakala était parti l'année précédente à Anderlecht, donc je savais que le club suivait les joueurs de l'ESTAC. Il y a eu des discussions en août, car Vanden Borre était blessé. Et c'est comme souvent à la fin du mercato que tout s'est accéléré pour moi. J'avais d'autres touches en France, en L1 notamment, mais j'étais encore sous contrat avec Troyes et payer un transfert pour un latéral était compliqué pour les clubs français. Ils souhaitaient des prêts avec ou sans option d'achat, ce qui n'était pas possible pour Troyes ».

Maxime Colin prend son mal en patience à Anderlecht

Indiscutable à l'ESTAC, le natif d'Arras se retrouve en cette saison dans une position de doublure de luxe derrière le cadre Anthony Vanden Borre. Pas de quoi l'abattre pour autant : « Même si j'ai moins de temps de jeu que lors de mes précédentes saisons et que forcément je souhaiterais jouer plus (5 matches de championnat, Ndlr), je suis heureux ici à Anderlecht et je ne regrette en rien mon choix. Je suis dans un grand club où j'apprends tous les jours. Le fait de ne pas être titulaire indiscutable fait que je bosse dur aux entrainements, je progresse, et le coach (Besnik Hasi, Ndlr) est satisfait de moi pour le moment. Il m'a fallu un petit temps d'adaptation, mais je suis aujourd'hui à l'aise dans le vestiaire comme sur le terrain ».

Oui, malgré cette concurrence, l'arrière droit se sent bien dans ses baskets et apprécie sa complicité avec Vanden Borre (27 ans) : « Les relations avec Anthony sont très bonnes, c'est quelqu'un que j'apprécie vraiment dans le vestiaire. C'est bien évidemment un bon joueur, il n'est pas international pour rien, j'apprends donc à ses côtés au quotidien. Je viens d'arriver et un prêt n'est pas du tout d'actualité ». Sous contrat jusqu'en 2017 avec l'écurie belge, Maxime Colin prend donc sans mal en patience. À 23 ans, l'avenir est devant lui.

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