Liga

Real Madrid - FC Barcelone : nouvelle révélation fracassante sur l’arbitrage du Clásico !

L’Espagne continue de se déchirer depuis la fin du dernier Clásico avec ce fameux but de Lamine Yamal refusé, alors que le ballon semblait bien avoir franchi la ligne du portier ukrainien, Andriy Lunin. Chaque jour, de nouvelles révélations sont faites et la polémique enfle un peu plus.

Par Valentin Feuillette
3 min.
Real Madrid contre Barcelone @Maxppp

Sans surprise, le dernier Clásico continue de faire couler beaucoup d’encre en Espagne. Dimanche soir, le Real Madrid s’est imposé (3-2) face au FC Barcelone, sur la pelouse du stade Santiago-Bernabéu. Mais les Catalans crient au scandale depuis le coup de sifflet final puisqu’ils estiment qu’un but aurait dû être accordé à Lamine Yamal. Sur un tir du jeune talent blaugrana, le ballon, repoussé par Andriy Lunin, aurait franchi la ligne. Mais le corps arbitral espagnol, qui ne peut pas s’appuyer sur la goal line technology, a indiqué que le ballon n’était pas rentré entièrement dans les cages. La Cadena COPE s’est d’ailleurs procurée les échanges audios entre l’arbitre et la VAR au sujet de cette action litigieuse aux yeux des Culés. «Nous n’avons aucune preuve que le ballon est entré, reprenez avec un corner», a-t-on indiqué à l’homme au sifflet. Cela ne calmera pas le Barça, qui est prêt à demander à rejouer le match comme l’a confié Joan Laporta dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

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«Si lors de l’analyse de ces documents, le Club constate une erreur d’appréciation de l’action, il entreprendra toutes les actions nécessaires pour réparer le tort causé, avec la possibilité de demander à rejouer le match si le but était bien valable. De plus, selon la RAC1 , le FC Barcelone a déjà décidé de recourir à la justice ordinaire pour que le but fantôme de Lamine Yamal soit accordé. Joan Laporta a déjà prévenu qu’ils iraient jusqu’au bout pour demander justice pour un but qui, selon eux, aurait dû être ajouté au tableau d’affichage. C’est déjà arrivé en Europe en raison d’une erreur de la VAR. Je veux aussi souligner que même si nous nous focalisons sur cette action, nous ne sommes pas d’accord sur d’autres faits de jeu litigieux où la VAR n’a pas été consultée», avait expliqué le président catalan. Et une nouvelle révélation sur cette rencontre entre les deux ennemis jurés secoue encore l’Espagne ce mercredi.

Une caméra majeure ne fonctionnait pas !

En effet, parmi toutes les caméras fonctionnelles et mises en place pour cette grande affiche du football espagnol, l’une des plus importantes ne marchait pas sur l’action de Lamine Yamal. La production télévisée de Mediapro et de LaLiga pour le Clásico de dimanche dernier était composée d’un total de 36 caméras, mais la prise de vue aérienne au-dessus de la ligne de but du gardien ukrainien du Real Madrid, Andriy Lunin, pour obtenir une prise de vue informatique via la technologie d’œil de faucon a été enregistrée uniquement à partir de la caméra située au corner et non dans le coin opposé, comme cela aurait dû fonctionner en temps normal pour capturer Lunin de face. Ainsi cette caméra d’importance considérable ne fonctionnait tout simplement pas. C’est ce que Jordi Basté, journaliste espagnol très connu, a expliqué ce mardi dans l’émission «El Món» sur les ondes de la radio catalane RAC1.

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De cette façon, bien qu’il y ait eu d’autres images sous des angles plus ouverts qui suggéraient que le ballon tiré par Lamine Yamal était entré, l’arbitre dans le camion de la VAR, José María Sánchez Martínez, avait fait savoir à l’arbitre principal, César Soto Grado, qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour savoir si le but était valable ou non pour le Barça. Plusieurs jours après le match, la bataille fait rage entre les différentes institutions pour que justice soit faite. Pour rappel, le Comité Technique des Arbitres refuse généralement de fournir les images de l’arbitrage vidéo à toute équipe de Liga qui pourrait les réclamer comme cela a été convenu au moment de l’introduction de l’arbitrage vidéo. Il n’y aura donc pas d’exception d’autant que le CTA a considéré que l’arbitrage de César Soto Grado avait été à la hauteur de l’affiche.

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