Ligue des Champions

Real Madrid : les franches confidences d’Arda Güler sur son intégration

Arrivé cet été dans la peau de la nouvelle pépite du Real Madrid, Arda Güler n’a pas connu une première saison de tout repos. Pour autant, son intégration réussie est un très bon présage pour la suite de son aventure chez les Merengues.

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Arda Güler, avec le Real Madrid @Maxppp

Sur les bords du Bosphore, tout le monde est d’accord. En plus de rimer, cette conjecture est réelle. Formé et pouponné au sein du centre de formation de Fenerbahce, Arda Güler s’est fait un nom sur sa terre natale. Considéré depuis son adolescence comme un crack générationnel et amené à porter la Turquie lors des 20 prochaines années, le milieu offensif n’avait pas déçu lors de ses débuts avec le Fener. Mais voilà, alors que sa clause de libération n’était que de 17,5 millions d’euros, les plus grandes écuries du Vieux Continent ont fait les yeux doux à la pépite turque.

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Conscient du grand destin qui l’attendait, l’international des Ay-Yıldızlılar (5 sélections, 1 but) a choisi le Real Madrid. Ce club dans lequel les pépites deviennent des légendes en marquant l’histoire du ballon rond. Un choix sur le long terme qui répondait à un projet clair à l’initiative des Merengues, comme l’a avoué l’intéressé à KAFA Sports : «le projet, ils m’ont dit que je serais l’héritier de Luka Modrić. Cela m’a convaincu. Notre entraîneur me parle constamment de ses projets. Il me prépare. Il est en communication constante. Quiconque payait 17,5 millions d’euros (clause libératoire) pouvait m’acheter. Avec ma famille, nous avons demandé au Real Madrid de payer davantage à Fenerbahçe.»

Les joueurs du Real Madrid ont déjà donné un surnom à Arda Güler

Ainsi, Güler a eu gain de cause, car il a été recruté pour 28 millions d’euros lors du dernier mercato d’été. Un montant qui devrait se justifier dans les années à venir malgré une première saison mouvementée. Très rapidement blessé au ménisque, des problèmes musculaires l’ont escorté jusqu’en fin d’année dernière. Finalement, épargné par les blessures depuis quelques mois maintenant, le joueur de 19 ans grappille du temps de jeu. Ainsi, en huit rencontres avec les pensionnaires du stade Santiago-Bernabéu, le Turc a inscrit deux buts, dont celui de la victoire face à la Real Sociedad ce vendredi en championnat (0-1).

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Le fruit d’une intégration qui s’est très bien passée avec le reste du groupe. Le virtuose, souvent comparé à Mesut Özil, a donné le petit surnom que ses coéquipiers lui donnaient depuis son arrivée en Espagne : «j’aurais pu rester à Fenerbahçe un an de plus, mais je voulais montrer au monde ce qu’un jeune Turc pouvait faire en Europe, j’espère continuer à le faire. Ils m’appellent Abi tout le temps. Je suis aussi surpris quand Luka m’appelle Abi. Intéressant, car ils ne savent pas ce que veut dire Abi. (en turc, cela signifie frère, ndrl).» Sa bonne forme et sa montée en puissance pourraient lui permettre d’avoir un rôle plus important dans les prochaines semaines. À commencer peut-être par une entrée convaincante face au Bayern Munich en demi-finale de Ligue des Champions ce mardi.

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