Montpellier : c’est la crise à tous les étages !

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Laurent Nicollin, le président du Montpellier HSC @Maxppp

Une nouvelle humiliation à domicile face à l’OM (0-5), un président qui limoge le coach en plein direct, des joueurs qui ont baissé les bras, rien ne va plus à Montpellier, lanterne rouge de L1.

« J’ai mis fin à Michel Der Zakarian ce soir ». Non, Laurent Nicollin n’a pas tué son coach, mais il l’a quand même évacué de son banc de touche. La phrase lâchée en conférence de presse par le président du MHSC, et envoyée en direct sur DAZN quelques minutes plus tôt, a en tout cas eu l’effet d’une bombe. Car il est plus que rare de voir un président limoger son entraîneur en prime time.

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Un geste peu élégant envers un coach qu’il assure pourtant apprécier. « Vu la prestation et l’attitude que j’ai vues ce soir, je me sentais obligé d’intervenir et de stopper notre collaboration. Ce n’est pas de gaîté de cœur, parce que c’est quelqu’un que j’apprécie énormément. Mais dans la vie, c’est le club avant tout », s’est-il expliqué en conférence de presse. C’est peu dire que les supporters héraultais, déjà dégoûtés par la prestation de leur équipe face à l’OM, n’ont pas aimé la manœuvre, alors que le départ de Michel Der Zakarian leur semblait pourtant inéluctable.

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Une défense en totale déroute

La nouvelle déroute face à l’OM a symbolisé tout ce qui ne va pas au sein d’une équipe décimée et démobilisée, malgré le discours de certains comme Joris Chotard. « C’est un abandon collectif. Ce n’est pas seulement la faute du coach. Nous étions sur le terrain… Il va falloir se bouger maintenant et gagner sans multiplier les mots en l’air comme trop souvent », s’est lamenté le milieu de terrain, sorti blessé à la 39e minute. Pas une bonne nouvelle, alors qu’il manque déjà une tripotée de joueurs (Jullien, Kouyaté, Al Tamari…).

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Infirmerie remplie, anciens cadres écartés (Khazri, Ferri), mercato estival minimal, rien n’est allé dans le bon sens jusqu’à présent pour le club héraultais. Avec six défaites en huit journées, le MHSC est lanterne rouge de la Ligue 1 et présente la pire défense. C’est la première fois depuis la saison 1969-1970 qu’une équipe encaisse 26 buts après 8 rencontres, soit 3,25 buts par match ! Comment arranger cela en un temps record, alors que se profilent des matches décisifs (Toulouse, Le Havre, Brest, ASSE) ? Même le président Laurent Nicollin n’a pas encore trouvé. « J’espère que nous aurons une réaction rapide désormais, même si je me trompe peut-être. Je vous rassure, le nouveau coach, ce ne sera pas moi, mais je ne sais pas encore qui. » On lui souhaite déjà du courage.

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