Énorme succès pour le nouveau Scouting Day féminin de Footsider
Ce vendredi, Footsider lançait son 2ème Scouting Day féminin. Après le grand succès de sa première édition organisée en décembre dernier, l’application de mise en relation entre joueurs / joueuses et clubs de foot, fondée par Yacine Brahimi et Ronaldinho, donnait rendez-vous à Paris. Une opportunité exceptionnelle pour les joueuses (de U14 à U20) désireuses de montrer leur talent devant des recruteurs de clubs professionnels. Pour cet évènement, 33 clubs, dont le Paris FC, le PSG association, le FC Fleury 91, le Racing CFF, Saint-Denis, QRM, Angers Croix-Blanche, Sarcelles ou Albi-Marssac, mais aussi d’autres formations d’Arkema Première Ligue, de Seconde Ligue, de D3F, ou encore de ligues étrangères comme Stallarholmen (D2 suédoise), ont répondu à l’appel. «C’est un projet qui émane de l’association Académie seconde chance. Ça fait plus de 5 ans que nous faisons des détections à travers la France et les pays francophones. Avec l’arrivée du COVID nous avons décidé de digitaliser le projet. L’idée était de faciliter le recrutement pour le club et inversement pour les joueurs et joueuses à travers une application. Aujourd’hui nous avons 150 000 utilisateurs et 2600 clubs qui se sont inscrits (…) Être capable de réunir un panel de 100 joueuses de génération U14 jusqu’à sénior sur une même journée, sans se déplacer et faire le tour des terrains, c’est une chance», explique Sami Benchebana, responsable sportif de Footsider.
Offrir une nouvelle opportunité à des joueuses n’ayant pas emprunté le circuit classique de la footballeuse prometteuse, c’est donc tout l’enjeu derrière cette initiative. Et au final, c’est tout le monde qui gagne. «L’objectif est de chercher des profils ici aujourd’hui et de leur présenter le projet de notre club. Nous ne sommes pas loin des clubs pros, on travaille pour se rapprocher du haut niveau. Nous avons repéré quelques profils ce matin et nous allons en contacter certaines», explique Stéphane Kusaace, coach adjoint de Sarcelles, club de D3F. «Cette journée de détection est un gain de temps car nous avons la possibilité d’observer des joueuses sur un moment précis. Dans une période où on sait que gagner du temps dans le recrutement est important cette journée Footsider est du pain béni pour nous», détaille de son côté Antoine Ferreira, responsable du recrutement du Paris FC féminines. Preuve de l’engouement autour de cette nouvelle édition : des agences de recrutement pour universités américaine et canadienne, et même des clubs suédois, ont fait le déplacement jusqu’à Paris. Au grand bonheur de Valentine, milieu défensive ou arrière centrale de Nîmes (D3F) : «je cherchais une opportunité à l’étranger. J’ai découvert l’application et je me suis inscrite pour participer à la détection, explique-t-elle. C’est la première fois que je joue devant autant de recruteurs, mais l’atmosphère était très bonne aujourd’hui. Je sais qu’il y avait par exemple plusieurs clubs étrangers. Le but est donc d’attirer leur attention.» L’égalité des chances, c’est aussi ce que souhaite promouvoir Footsider, avec des profils de tous horizons. Sarah, 30 ans et joueuse de Hyères (R1F), a par exemple pu participer à cette détection : «Je trouve que cette application est une très bonne idée car ça donne une chance aux profils atypiques comme le mien. Tout le monde peut tenter sa chance. Il faudrait continuer ce type d’évènement», confie celle qui avait seulement voulu accompagner une amie au départ. Qui sait, elle fera peut-être partie des heureuses élues.