Liga

Momo Sissoko, une carrière qui n'en finit plus de s'enliser

Atterri à Levante la saison dernière, Momo Sissoko fait banquette. Un nouveau constat d'échec pour cet ancien pensionnaire de la Juve et du PSG.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Levante Mohamed Lamine Sissoko Gillan @Maxppp

Il n'a que 29 ans, mais Momo Sissoko ne parvient pas à sortir du cercle vicieux dans lequel il a été emporté depuis la fin de la saison 2011/2012. À cette époque, le milieu de terrain malien sortait d'une année plutôt convaincante avec le Paris Saint-Germain. Recruté par Leonardo, l'ancien pensionnaire de la Juventus a été l'une des premières recrues de l'ère QSI destinée à aider les Rouge-et-Bleu à franchir un cap. Un choix qui n'a jamais été remis en cause au vu du temps de jeu que lui ont accordé Antoine Kombouaré puis Carlo Ancelotti. Épargné par les soucis physiques, cet habitué des infirmeries pensait alors en avoir terminé avec les médecins.

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Malheureusement pour lui, une nouvelle blessure au genou lui fait manquer plusieurs matches. Désormais cantonné à un rôle de remplaçant, Sissoko a fini par plier bagage durant le mercato hivernal 2013 pour filer à la Fiorentina. En Italie, son expérience avec la Viola ne lui laissera pas de grands souvenirs, Sissoko n'ayant été utilisé qu'à cinq reprises en Serie A (1 titularisation). De retour à Paris, il résilie son contrat avec le PSG et s'engage avec Levante. Sur la cote Est espagnole, il ne joue que dix matches de Liga mais parvient tout de même à décrocher une prolongation de deux ans. Mais là encore, l'éclaircie ne durera pas longtemps.

Agacé de faire banquette

Mis de côté par son coach, José Luis Mendilibar, Sissoko n'a joué que trois rencontres depuis le début du présent exercice (1 titularisation). Un nouveau constat d'échec qui n'est pas passé inaperçu dans la presse locale. «Sissoko l'absent» a même titré sur lui un des médias locaux. Considéré comme un joueur de talent, le Malien intrigue. Est-il à nouveau blessé ? Non, jure l'intéressé. «Ce qui est sûr, c'est que je ne suis pas content sur le banc, mais il y a un chef qui décide. Je tirerai les conclusions à la fin de la saison. On a beaucoup parlé sur moi, sur ma condition physique. Mais je travaille et je démontre que je peux jouer au football.»

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Philosophe, Sissoko joue la carte de la patience. Et pour cause. Selon Super Deporte, le joueur en serait venu à contester l'autorité de Mendilibar, vexé de ne pas jouer davantage au vu de son expérience et de son statut de joueur bénéficiant d'un des plus gros salaires du club. Mendilibar viré et remplacé par Lucas Alcaraz, Sissoko attend donc de voir si ce dernier lui fera confiance. Faute de quoi, le natif du Mont-Saint-Aignan pourrait refaire sa valise de globe-trotter et se chercher un nouveau point de chute..

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