OM : Pablo Longoria justifie sa gestion du mercato

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
Pablo Longoria en conférence de presse @Maxppp

Pablo Longoria fait actuellement l’objet de critiques sur sa manière de conduire le mercato, enchaînant les transferts. Il a justifié sa méthode dans un entretien à So Foot.

La lune de miel est finie depuis bien longtemps entre Pablo Longoria et les supporters marseillais. Du moins une bonne partie, et principalement ceux présents au stade plutôt que sur les réseaux sociaux. Lui est reproché, pêle-mêle : le manque de stabilité de l’effectif, le flou sur la stratégie globale, une supposée opacité sur les transferts. Interrogé, entre autres, sur ces thématiques, le président olympien n’a pas hésité à expliquer ses choix dans un entretien accordé à So Foot revenant notamment sur les départs de Mattéo Guendouzi, pour la Lazio Rome, et d’Alexis Sanchez, en fin de contrat.

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Deux joueurs appréciés des supporters, qui reprochent à Pablo Longoria de ne pas les avoir retenus. « Mattéo est quelqu’un de très charismatique, avec une forte personnalité. En même temps, il arrivait à deux ans de la fin de son contrat, à un moment où il avait perdu du temps de jeu, et où sa valeur sur le marché risquait de décliner. Et puis, c’est aussi important de dire les choses: c’est Mattéo lui-même qui est venu me voir au mercato d’hiver en me disant qu’il fallait préparer son départ pour l’été suivant », raconte ainsi Pablo Longoria, au sujet du milieu de terrain français. Les versions divergent aussi au sujet d’Alexis Sanchez, qui avait assuré sur ses réseaux sociaux qu’il était disposé à rester sur la Canebière.

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Pablo Longoria ne fait pas de sentiment

Là encore, Pablo Longoria a son explication. « Avant le changement d’entraîneur, on a proposé un nouveau contrat à Alexis. Ensuite, faute d’avoir une réponse rapide de sa part, et compte tenu du recrutement de Marcelino, qui voulait jouer un football ordonné et basé sur la contre-attaque, le profil d’Aubameyang nous semblait plus adapté. Et attention: je ne veux surtout pas manquer de respect à Alexis, qui nous a énormément aidés! » Des arguments qui peuvent se comprendre mais qui se heurtent à une autre réalité, celle d’un public qui ne veut plus se prendre d’affection pour un joueur, sachant qu’il risque de partir bien plus vite que prévu.

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Pablo Longoria expose là aussi un argument différent. « C’est toujours un aspect à prendre en considération, mais j’ai une autre approche. Je pense que les supporters s’attachent davantage à une équipe, à un club, à une devise, qu’à une ou plusieurs individualités. Le football, c’est onze contre onze », assure-t-il. Lui l’ancien scout, l’ancien directeur sportif, aujourd’hui président de club reste quand même forcément conditionné par son passé.

A l’image de son analyse sur le cas des latéraux, où l’année de naissance compte visiblement beaucoup. « Par exemple, j’ai dit à Mehdi: “Il nous faut un latéral gauche de moins de 23 ans, parce que j’ai déjà un 96 avec Ulisses Garcia, un 92 avec Clauss, un 96 avec Murillo. Il faut donc qu’on crée de la valeur avec un jeune.” » Créer de la valeur, l’une des missions attribuées par Frank McCourt, sur laquelle Pablo Longoria ne veut pas se louper.

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