Son coup de blues, son départ d’Auxerre, le PSG : les dernières confidences de Momo Sissoko
De retour en France après un exil de huit ans en Espagne, en Angleterre puis en Italie, Momo Sissoko revit au PSG.
C'est la résurrection d'un blessé de longue date. Incapable de caresser le cuir depuis le mois de février, Momo Sissoko a aujourd'hui retrouvé le sourire. Arrivé au Paris Saint-Germain l'été dernier alors qu'il était toujours en phase de convalescence, le milieu défensif malien est depuis devenu titulaire au sein du onze type d'Antoine Kombouaré suite à la blessure de Blaise Matuidi. Auteur de prestations gagnant en qualité au fil des matches, l'ancien Bianconero a cependant avoué à L'Équipe qu'il était au bord du gouffre il y a pas si longtemps que ça.
« Après sept mois d’indisponibilité, c’était dur physiquement. Mentalement, j’étais au bord de la déprime. Quand je voyais mes coéquipiers de la Juve, en fin de saison, s’entraîner alors que moi j’étais à l’écart, ça me faisait mal au cœur. Et puis, quand on a une blessure aussi importante (une inflammation du cartilage du genou gauche, Ndlr), tu ne sais pas à quel niveau tu vas revenir, tu te poses beaucoup de questions. » Rassuré, Sissoko peut donc profiter pleinement de son retour en France, huit ans après avoir quitté Auxerre. Un choix qu'il ne regrette pas d'ailleurs.
« C’était un risque de partir à dix-huit ans. Mais quand un entraîneur comme Rafael Benitez vient vous chercher, c’est un signe. En plus, avec Auxerre, on ne s’est pas entendus sur mon contrat. (…) Ça fait bizarre de revenir en France huit ans après. Trois ans avant, si on m’avait proposé un retour, je ne pense pas que j’aurais accepté. Mais là, Paris veut grandir et briller dans les compétitions européennes. Je sais que je suis dans un club ambitieux. C’est ce que je voulais. » Espérons pour lui que les pépins physiques ne viendront pas gâcher cette renaissance.
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