Ligue 1

OGC Nice : Jean-Michaël Seri attaque les Aiglons en justice pour escroquerie !

Transféré à Fulham en 2018, Jean-Michaël Seri se retourne aujourd’hui contre l’OGC Nice qu’il accuse d’escroquerie.

Par Constant Wicherek
2 min.
OGC Nice Jean Michaël Seri @Maxppp

La carrière de Jean-Michaël Seri aurait pu être tout autre. Brillant avec l’OGC Nice, l’international ivoirien était la « victime » d’une cour assidue du FC Barcelone à l’été 2017. Finalement, le transfert ne s’est pas fait. « Ça m’a touché, mais j’ai pris ce moment avec du recul. Je me suis remis sur ce que je sais faire, jouer au football. Il n’y avait pas d’autre solution, ni de meilleure, que de replonger dans le football. Rester à ressasser n’aurait servi à rien. Je reconnais que ça n’a pas été simple », évoquait-il à l’époque.

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Finalement, l’été suivant, Seri découvrait la Premier League en s’engageant avec le promu, Fulham. Sauf que la saison a été compliquée et le club anglais est redescendu directement en Championship. Cet été, Seri s’est retrouvé en Turquie, à Istanbul et s’est engagé avec Galatasaray. Mais visiblement, le milieu de terrain a la dent dure contre son ancien club, Nice, puisque nous apprenons en ce lundi matin qu’il attaque les Aiglons en justice, en portant plainte pour escroquerie, selon L’Équipe.

Le montant du transfert de Maxime Le Marchand surévalué ?

La cause ? Le joueur aurait été privé d’une partie de « la "prime sur transfert" à laquelle il avait contractuellement droit » et ses avocats, Maîtres Reiss, Dupont et Hissel expliquent que c’est en montant artificiellement la valeur de Maxime Le Marchand, transféré en même temps que lui, et en sous-évaluant celle de Seri que Nice a pu ne pas souscrire à cette clause. Ses anciens clubs sont aussi lésés puisque le préjudice estimé se situe au-dessus du million d’euros.

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Le milieu de terrain, prêté à Galatasaray, réclame de son côté 700 000 euros de la part de son ancien club, racheté récemment par INEOS, propriété de Jim Ratcliffe, l’homme le plus riche d’Angleterre. Celui-ci se serait probablement passé d’une telle entrée en matière mais les avocats de Seri ont commencé à faire pression. « Monsieur Seri espère qu’INEOS, qui n’était pas propriétaire de l’OGC Nice à l’époque des faits, aura à cœur de faire très rapidement toute la lumière sur cette affaire », peut-on ainsi lire. Pour le moment, les Aiglons n’ont pas réagi, d’autant que Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier, revenus récemment, étaient déjà aux commandes à cette époque.

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