Mayence fixe un prix osé pour ses anciens de L1
Jean-Philippe Gbamin et Abdou Diallo font le bonheur de Mayence cette saison. Le club allemand n'entend donc pas s'en séparer cet été. En témoigne le prix qu'il a fixé pour les deux hommes.
Ils ont 22 ans tous les deux. Ils viennent tous les deux de clubs historiques du football français. Ils font tous les deux le bonheur de Mayence en Bundesliga. Ils évoluent tous deux dans le secteur défensif. Abdou Diallo et Jean-Philippe Gbamin ont de nombreux points communs. Ils pourraient d'ailleurs tous deux rapporter gros à leur écurie lors du mercato estival.
Bild explique dans son édition du jour que l'actuel 13e du championnat allemand, face aux intérêts suscités par le capitaine de l'équipe de France Espoirs (11 capes) et l'international ivoirien (4 sélections), pourrait leur ouvrir la porte cet été. «Il est clair que ces joueurs suscitent de l'intérêt de grands clubs. À Mayence, nous devons toujours être ouverts aux offres lucratives si elles correspondent à nos attentes», a confié le directeur sportif Rouven Schröder au quotidien allemand avant de préciser.
Mayence en demande 60 M€ !
«Il est important, si possible, de déterminer les conditions et le cadre de ce genre de transferts », a-t-il ajouté. Et Bild croit savoir quelles sont les attentes des pensionnaires de l'Opel-Arena pour l'ancien Monégasque et l'ex-Lensois. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Mayence a fixé la barre très haut. Pour lâcher les deux hommes, qui ne disposent d'aucune clause libératoire dans leurs baux, la direction allemande demandera 60 M€ !
Des exigences qui peuvent paraître osées. Néanmoins, au regard des écuries positionnées sur les deux dossiers, Mayence pourrait être exaucé. Ces derniers mois, Diallo a ainsi fortement été associé aux Gunners d'Arsenal, qui disposent d'une large marge de manœuvre financière pour réaliser cette opération, tandis que Gbamin a lui été annoncé du côté de Schalke 04, qui, grâce à sa qualification pour la prochaine Ligue des Champions, pourrait investir massivement. De quoi se frotter les mains pour Rouven Schröder.
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