Affaire Messi : l’Argentine hurle au scandale contre le PSG
Après le choc, la presse argentine s’indigne et ne comprend toujours pas la position du PSG.
L’affaire Messi fait évidemment le tour du monde. Tout le monde s’étonne globalement de la gestion parisienne sur son cas. En Argentine, c’est bien pire. On hurle au crime de lèse-majesté. Après le choc provoqué par l’annonce de la sanction et de la non-prolongation de contrat, la presse au pays s’insurge. On ne touche pas à l’idole du peuple, celle qui a permis de soulever la 3e Coupe du Monde de l’Albiceleste y a tous les droits ou presque. La folie des célébrations du Mondial illustre bien l’état d’esprit des fans.
Après «la sanction des fous», on ne décolère pas. Au contraire même, on ne comprend toujours pas ce qui a poussé le club français à prendre une telle mesure à l’encontre de la Pulga. Là où la direction a accordé de très nombreux passe-droits depuis des années, Leo Messi sert d’exemple, lui qui arrive en fin de contrat. D’ailleurs, le clan de l’Argentin a déjà allumé des contre-feux, comme celui d’expliquer dans certains médias que le septuple Ballon d’Or avait déjà pris sa décision de ne pas prolonger.
L’Argentine en veut au PSG
Messi est bien plus grand que le club pour lequel il évolue depuis deux ans, explique pour sa part TyC Sports. «Le PSG gagnera peut-être un jour la Ligue des champions. Si vous insistez tant, tôt ou tard, cela arrivera. Ce qu’il ne pourra jamais être en revanche, c’est d’être grand, comme Lionel Andrés Messi l’est et le sera pour le reste de sa vie» écrit Gaston Recondo, concluant son billet éditorial par une phrase cinglante. «Gardez vos misères. Ils n’ont jamais mérité le meilleur de tous», en visant les supporters parisiens et la direction.
Les médias argentins estiment par ailleurs que la Pulga ne rejouera plus jamais sous le maillot du PSG, confortant la théorie de certains observateurs ici. Olé a lui publié un sondage témoignant de l’incompréhension des Argentins. À la question, "quelle est votre opinion sur cette sanction", 60% des votants estiment que "c’est une folie", quand le reste se partage entre les réponses "c’est trop" et "c’est logique". On ne touche pas à l’idole du peuple, quitte à fermer les yeux sur certains principes.
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