L’OL aurait fixé un ultimatum à Peter Bosz !
Cinquième de Ligue 1 avant de recevoir le Paris Saint-Germain, dimanche soir à 20h45, l'Olympique Lyonnais est déjà sous pression. Au cœur des critiques, Peter Bosz n'a lui plus le droit à l'erreur, au risque de voir son avenir remis en cause.
Arrivé en mai 2021 avec un CV impressionnant, Peter Bosz, réputé pour sa philosophie de jeu offensive et attrayante, paraissait être l'homme idéal pour succéder à Rudi Garcia et redonner un coup de fouet à des Lyonnais en manque d'inspiration. Oui mais voilà, depuis, l'ancien coach de l'Ajax Amsterdam et du Borussia Dortmund n'a pas convaincu. Pire encore, il a échoué à une triste huitième place la saison dernière, privant l'OL de toutes compétitions européennes. Reconduit cette saison malgré ces piètres performances, le technicien batave promettait de redonner le sourire aux supporters rhodaniens. Force est de constater qu'il n'en est rien.
Battu lors de ses deux dernières sorties en Ligue 1, contre le FC Lorient (1-3) puis sur le Rocher face à l'AS Monaco (2-1), Peter Bosz ne parvient pas à trouver la bonne formule. Symbole des failles de la méthode Bosz, avec la défaite face aux Monégasques, le tacticien de 58 ans totalise à présent plus de matches non remportés, 28 (15 nuls et 13 défaites), que de victoires (27) en 55 rencontres sur le banc rhodanien. Des statistiques inquiétantes qui ne semblent pourtant pas affoler, outre mesure, le principal intéressé : «si je suis sous pression ? Non pas du tout. Pourquoi je serais sous pression ? Expliquez-moi [...] Je sais qu'on vient de perdre deux matchs de suite, ça peut arriver [...] on ne l'a pas vu au score, mais je pense qu'on ne mérite pas de perdre aujourd'hui», déclarait, en ce sens, Bosz au micro de Prime Vidéo après la défaite en terres asémistes.
L'OL commence à s'impatienter !
Présent, ce jeudi, en conférence de presse, le Directeur du football, Vincent Ponsot, a toutefois tenu à envoyer un coup de pression certain au Néerlandais : «les critiques, on les entend, on peut les comprendre. Après nous, on est plus sur des démarches moyen-long terme (...) La saison dernière n’a pas été bonne et on a décidé, parce qu’on a fait une analyse, de maintenir Peter (Bosz) en place. Et on a été convaincus de notre choix. Par contre, bien évidemment, il y a une exigence de résultats. On a changé l’effectif, l’état d’esprit, on a changé en accord avec lui plein de choses, on estime qu’il y a tout aujourd’hui pour performer. Et donc, on attend des résultats. Mais on ne fonctionne pas en disant que si dimanche, il se passe quelque chose, on va prendre telle décision. Peter a des objectifs à remplir fixés à la trêve Coupe du monde (15e journée), il en a à la 19e journée qui existent depuis le départ avec des temps de passage. Ces objectifs resteront entre Peter et nous. L’exigence, on l’a vis-à-vis de lui et il a cette même exigence vis-à-vis de lui-même. Il est tout à fait conscient de cette situation et qu’on attendra pas le mois de février ou le mois de mars».
Un message clair plaçant inévitablement Bosz sous pression avant de recevoir le club francilien. Dans son édition du jour, L'Équipe précise d'ailleurs que le coach lyonnais aurait, selon des sources proches du club, jusque mi-novembre, soit après OL-Nice, pour faire revenir la formation rhodanienne sur le podium. Passé ce délai sans atteindre l'objectif fixé, sa place sera alors en danger. Dans cette optique, le quotidien ajoute également que les prochaines rencontres face au PSG puis contre le RC Lens seront décisives pour le Batave. Deux nouvelles contre-performances pourraient alors définitivement sceller le sort de l'ancien technicien du Bayer Leverkusen...
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