D1 féminine

Affaire Hamraoui-Diallo : le PSG est fou de rage après la défaite à Lyon

Le PSG s'est lourdement incliné sur la pelouse de Lyon hier soir, sur le score de 6-1. Après la rencontre, le coach de l'équipe féminine parisienne l'avait très mauvaise.

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Didier Ollé-Nicolle, le coach parisien @Maxppp

La semaine a été mouvementée du côté de Paris. L'affaire Hamraoui-Diallo a énormément fait parler dans les médias. La première a ainsi été agressée à coups de barre de fer par plusieurs individus, alors que la deuxième, au volant du véhicule, a été placée en garde à vue et interrogée dans le cadre de cette affaire, avant d'être libérée. En attendant le dénouement de l'enquête menée par les autorités, le PSG avait un match plus qu'important hier, face à Lyon.

La suite après cette publicité

Un duel entre les deux meilleures équipes de la D1 féminine de ces dernières années, et qui s'est conclu sur le lourd score de 6-1, ce qui permet aux Rhodaniennes de prendre trois points d'avance sur les Parisiennes en tête au classement du championnat D1 Arkema. Un match dont le PSG avait demandé le report, estimant que son vestiaire était trop bouleversé par la situation. La lourde humiliation passe mal à Paris, d'autant plus que les troupes de Didier Ollé-Nicolle ont joué à dix pendant une bonne heure suite à l'expulsion de Lawrence à la 27e minute, ce qui a logiquement aidé les Lyonnaises. Après la rencontre, le coach francilien l'avait très mauvaise.

Le non-report du match passe très mal

« Je me pose beaucoup de questions. Il y a une éthique du football féminin. Dans notre championnat, il n’y a que 12 équipes. Il y a plein de dates pour jouer ce match-là. C’est dommage pour tout le monde. Les gens devant la télé ont vu des buts, mais ils n’ont pas vu un grand match, avec de l’opposition, du suspense. C’est incroyable que les instances n’aient pas vu qu’il y avait un groupe qui était dans la détresse. Vous vous rendez compte le bruit que ça a fait, tout ce qu’il s’est passé… Je ne parle pas de l’affaire mais des conséquences depuis quelques jours. L’historique des rencontres entre le PSG et l’OL montre que ça a tout le temps été serré, très disputé. Et en dix matchs toutes compétitions confondues cette saison, on n’avait pas pris de but. Ce soir, dès qu’il y a eu un grain de sable, on s’est rendu qu’il y avait beaucoup de fatigue mentale », a lancé le tacticien.

La suite après cette publicité

« Il n’y a rien qui nous arrangeait de ne pas jouer. On était sur une bonne série, on s’était préparé, après un match costaud contre le Real. Les évènements ont fait que tout est devenu plus sombre dans l’atmosphère. Je ne suis pas psy. L’équipe a été très, très entourée depuis quelques jours, par un organe psy. Si on a demandé le report du match, c’est qu’il y a eu un avis de cette cellule, qui est extérieure au club, qui a trouvé le groupe très, très touché par ce qu’il s’est passé. D’où la réflexion du club. L’ouverture du score est venue trop facilement. L’expulsion a été indigérable. On n’avait pas les forces pour revenir », a conclu l'ancien du Mans, entre autres. Voilà qui est clair. A noter qu'aucune joueuse du PSG n'a pris la parole après la rencontre.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier