OM : les leçons de la grande première de Jean-Louis Gasset
Pour sa première à la tête de l’OM, Jean-Louis Gasset a obtenu la victoire au Vélodrome et la qualification en Ligue Europa. Sa mission de 4 mois démarre bien.
46 jours. Un si long moment à attendre pour qu’enfin le Vélodrome assiste à nouveau à une victoire de l’OM à domicile. Dans le contexte actuel, ce succès contre le Shakhtar (3-1) fait beaucoup de bien, d’autant qu’il vient valider la qualification pour les 8es de finale de la Ligue Europa. Malgré l’accueil compliqué des supporters et la relation conflictuelle avec la direction, les joueurs de Jean-Louis Gasset ont affiché un état d’esprit qu’on n’avait plus vu depuis un long moment.
«Je suis fier de tout le monde. Pour faire un grand match, il faut un grand public. C’était mal engagé avec le penalty. Il nous a surmotivés. Les joueurs ont trouvé que c’était une injustice. On était quand même dans leur camp… Il y a eu cette révolte qui a été très bonne pour la suite», commentait le nouvel entraîneur marseillais sitôt après la rencontre. Il a aimé la réaction de ses joueurs, et la réaction du public, lequel a encouragé ses ouailles malgré les reproches des mauvais résultats.
Un état d’esprit retrouvé
«Je suis de Montpellier, je connais Marseille. Je sais que si on les a avec nous, on pourra faire de belles choses. Ils étaient en colère avant la rencontre, à juste titre. Il fallait qu’on fasse ce match référence au niveau de l’état d’esprit.» Ce fameux manque de caractère qui a tant été ciblé depuis le début de la saison n’a cette fois pas fait défaut. Même après l’ouverture du score ukrainienne sur un penalty concédé à la suite d’un contact sur Eguinaldo de Clauss, lequel doit se dire qu’il n’est vraiment pas verni en ce moment.
Le latéral a su passer outre et s’investir pour le collectif. Le retour du 3-5-2 organisé par Gasset a montré plus de cohérence que lors des dernières sorties de Gattuso en 4-3-3. On a retrouvé les fondamentaux d’une équipe, un investissement dans le pressing, quelques individualités qui sortent du lot (Merlin, Kondogbia, Aubameyang) et surtout, on y revient, des attitudes différentes. Gasset n’a d’ailleurs pas lâché ses joueurs jusqu’au temps additionnel. Il faut du temps pour soigner les têtes bien sûr mais le remède apporté par le technicien de 70 ans semble faire beaucoup de bien. Il faudra confirmer dimanche contre Montpellier.
En savoir plus sur