Euro 2024 : l’énorme détresse des Three Lions après leur nouveau revers en finale

Par Victor Garlan
3 min.
Foden @Maxppp

Alors qu’elle espérait remporter pour la première fois de son histoire l’Euro, l’Angleterre est tombée sur plus forte qu’elle en finale, devancée par l’Espagne (2-1) à Berlin. Logiquement, la déception était immense dans les rangs britanniques au coup de sifflet final.

C’était une finale pour l’histoire à Berlin. En cas de succès, l’Espagne avait l’opportunité de devenir la nation la plus titrée dans la compétition avec quatre sacres au compteur après ceux de 1964, 2008 et 2012. De son côté, l’Angleterre pouvait décrocher le premier titre de son histoire après avoir échoué d’un cheveu lors de l’édition précédente, battue par l’Italie à l’issue de la séance des tirs au but (1-1, 2-3 t.a.b) dans l’antre de Wembley un soir de juillet 2021. Mais à l’image de ce qu’elle a démontré tout au long du tournoi, la sélection anglaise a été rattrapée par ses vieux démons.

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Si l’Angleterre a fait le job défensivement pour contenir les vagues espagnoles lors du premier acte, elle n’a pu maintenir la cadence au retour des vestiaires. Surpris d’entrée de jeu par la vivacité de Lamine Yamal et la lucidité dans le dernier geste de Nico Williams, les hommes de Gareth Southgate, au bord de la rupture à l’heure de jeu, ont fait preuve de résilience pour revenir au score grâce notamment à ses entrants et le but égalisateur de Cole Palmer. De quoi redonner de la voix aux 50 000 supporters anglais pendant un léger quart d’heure avant de redescendre rapidement sur terre en encaissant dans les derniers instants de la partie un second but fatal (2-1).

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L’Angleterre va devoir encore patienter…

Un scénario catastrophe pour les Anglais, battus par plus forts qu’eux à l’Olympiastadion, qui les prive d’un premier titre sur la scène continentale et qui peuvent regretter d’avoir opté pour une approche trop défensive. Logiquement, la déception était immense au coup de sifflet final, à l’image d’Harry Kane. «Je n’ai pas les mots. C’était un match difficile. Nous avons pourtant réussi à revenir dans le match. A 1-1, nous aurions pu profiter de cette dynamique, aller de l’avant, mais nous n’avons pas réussi à garder le ballon. Je ne sais pas quoi dire. (…) C’est une opportunité manquée, nous aurions dû faire preuve de plus de résilience, il faut saisir les opportunités quand elles arrivent. C’est très dur, ça va être dur pendant longtemps», a déploré l’attaquant du Bayern Munich au micro de la BBC.

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Un échec difficile à digérer pour Jude Bellingham, passeur décisif sur l’égalisation de Cole Palmer. «C’est très difficile. Nous avons fait beaucoup de sacrifices au cours des dernières semaines. Vous savez, c’est tellement difficile avec les calendriers insoutenables de se retrouver en fin de saison pour un dernier tournoi. C’est difficile mentalement, physiquement, on est épuisés. Mais pour notre pays, nous voulons tout donner et perdre de cette façon est vraiment cruel. Nous n’avons probablement pas joué notre meilleur match, mais il y a eu quelques bons moments. Nous avions l’impression d’être revenus dans le match et de prendre un autre coup de massue sur le but tardif, c’est déchirant. Nous ne voulions rien de moins qu’entrer dans l’histoire et rendre le peuple d’Angleterre fier. On ne l’a pas fait», a regretté le joueur du Real Madrid. L’Angleterre devra donc encore patienter avant de soulever le trophée Henri Delaunay…

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