Le surprenant dernier coup de poker tenté par le Bayern pour régler le cas Toni

C'est à n'y plus rien comprendre. Depuis le début du présent exercice et l'arrivée de Louis Van Gaal aux commandes du Bayern Munich, la situation de Luca Toni ne cesse d'empirer. Recruté en grandes pompes lors du mercato estival 2007, le buteur italien débarquait en Bavière dans le cadre d'une campagne de recrutement très alléchante puisque le FC Hollywood engageait au même moment un certain Franck Ribéry.

Si après deux saisons l'international transalpin affiche un bilan de 38 buts inscrits en 56 matches de Bundesliga, le coach néerlandais a rangé ces statistiques au placard pour faire de Toni un remplaçant de luxe. Avec seulement quatre apparitions en championnat au compteur, le Munichois déchante et ses relations avec son entraîneur se détériorent. Lié au Bayern jusqu'en 2011, Toni est alors placé sur la liste des transferts. Un choix qui n'est pas une surprise.

Dès lors, plusieurs clubs tels que le Milan AC, l'AS Rome, West Ham ou plus récemment Benfica ont commencé à faire les yeux doux à l'Italien de 32 ans. Obligé de partir s'il espère avoir une chance de disputer le Mondial 2010 en Afrique du Sud, Toni sait toutefois que son imposant salaire (10 M€/an) peut poser problème. Ce qui explique sans doute en partie pourquoi son départ tarde à se concrétiser. Oui, mais voilà, le Bayern serait-il en train de brouiller les pistes.

À en croire le président de l'entité allemande, Karl-Heinz Rummenigge, l'ancien buteur de la Fiorentina pourrait finalement rester en Bundesliga. Dans des propos publiés dans un journal interne du club et relayés par le quotidien Bild, le dirigeant bavarois explique qu'il espère toujours conserver son joueur. « Nous allons utiliser la trêve à venir pour aborder la situation personnelle de Luca Toni. Il a été un joueur phare de l'équipe durant ces deux dernières saisons et l'évolution de son cas nous dérange. Je vais tenter de jouer un rôle de médiation entre lui et son entraîneur. » Reste à savoir si toute cette situation a déjà atteint le point de non-retour.