Coupe du Monde des Clubs : l’Atlético de Madrid crie au scandale d’arbitrage après la débâcle face au PSG !
Le PSG n’a pas manqué son entrée dans la nouvelle Coupe du Monde des clubs en infligeant une lourde défaite (4-0) à un Atlético de Madrid dépassé. Entre démonstration parisienne, arbitrage polémique et forme inquiétante des Colchoneros, cette première journée a donné le ton d’une compétition relevée et sans pitié.

Lors de la première journée de la Coupe du Monde des clubs 2025, organisé aux Etats-Unis, le Paris Saint-Germain a frappé un grand coup en écrasant l’Atlético de Madrid (4-0), sur la pelouse du Rose Bowl de Pasadena, dans un match à sens unique qui a confirmé les dynamiques opposées des deux équipes. Ultra-dominateurs, les Parisiens ont déroulé leur football, portés par Vitinha étincelant, auteur d’un but, bien imité par Fabian Ruiz, Senny Mayulu et Kang-in Lee. Ce succès confirme l’excellente forme du PSG, vainqueur de 30 de ses 36 rencontres disputées toutes compétitions confondues au cours de l’année 2025, et plus que jamais favori dans ce nouveau format de la Coupe du Monde des clubs, élargi à 32 équipes. À l’inverse, l’Atlético traverse une période morose avec une défense friable, et un manque criant d’efficacité offensive.
Mais cette large défaite a également été marquée par deux décisions arbitrales controversées qui ont enflammé les débats. D’abord, en début de seconde période alors que le score était encore de 2-0, Julián Álvarez pensait avoir égalisé d’un superbe enchaînement dans la surface, mais son but a été annulé pour une faute de Koke sur Désiré Doué au départ de l’action. Quelques minutes plus tard, c’est Clément Lenglet qui a écopé d’un second carton jaune pour une contestation – une décision jugée sévère par de nombreux observateurs. Réduits à dix, les Colchoneros ont alors complètement craqué, encaissant deux buts en seconde période. Une soirée cauchemardesque pour Diego Simeone, dont l’équipe commence très mal sa campagne dans un tournoi où le niveau d’exigence est inédit.
Le vestiaire ne comprend pas l’arbitrage !
Au coup de sifflet final, Koke n’a pas maché ses mots : «l’équipe avait bien commencé, mais on connaît le niveau du PSG. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont champions d’Europe. On savait que ce serait difficile, mais pour moi, 4-0, ce n’est pas juste. Alors qu’on aurait pu égaliser à 1-1 grâce au tir de Griezmann. On a fait 2-0. C’est un coup dur. L’équipe a essayé de pousser. On s’est créé des occasions. On a même marqué pour le 2-1, mais il a été refusé avec une faute : s’il veut la siffler, il la sifflera, et s’il ne la siffle pas, il ne la sifflera pas. On a tous vu ce qui s’est passé, les petits détails qui ont mené à ça. Le PSG est un vainqueur méritant vu son niveau, ils étaient meilleurs. Félicitations à eux. Il faut qu’on attaque plus fort, comme en deuxième mi-temps, quand on a vu une autre équipe, qui voulait le ballon, qui attaquait… L’expulsion nous a déjà tués. Vous l’avez tous vu. Certains sont jaunes, d’autres non, mais c’est toujours du même côté». Même son cloche chez le gardien slovène : «à un moment clé, les décisions de l’arbitre ne nous ont pas été favorables, mais c’est le football. Le PSG est probablement l’équipe la plus en forme du monde. Ils vous punissent à la moindre occasion et ils ont gagné 4-0, donc on ne peut pas trop se plaindre avec ce score. La faute peut être sifflée ou non, c’est possible, je ne vois pas bien. Quand ils l’ont sifflé, la VAR a décidé que c’était le cas. Je ne comprends pas les cartons jaunes. Le carton rouge sur Lenglet était une faute sur moi, et ensuite, il a expulsé un de nos joueurs. C’est difficile de jouer à onze contre onze face au PSG, donc les dernières minutes, à dix joueurs, ont été très compliquées».
Néanmoins, Diego Simeone n’a pas voulu accabler l’arbitrage, conscient de la supériorité parisienne : «en seconde période, on a mieux résisté, menant 2-1 grâce à cette action, qu’il n’a souvent pas sifflée et laissée se poursuivre. Mais cette fois-ci, la VAR l’a interpellé pour lui faire changer de responsabilité, car il l’a laissée se poursuivre. C’était un but, ils l’ont refusé, et c’était difficile. Puis Lenglet a été expulsé, et ils ont profité de ces occasions. J’en ai assez de parler de sujets répétitifs. Sinon, on a toujours l’air d’être des victimes, et je ne me sens victime de rien. On a joué contre un adversaire formidable, meilleur que nous. Mais les détails sont évidents». Avec cette victoire éclatante, le PSG prend déjà une option sérieuse pour la qualification en huitièmes de finale et affirme ses ambitions dans cette édition inaugurale de la CDM des clubs à 32 équipes. L’Atlético, de son côté, devra vite se relever sous peine de quitter la compétition prématurément, avec un prochain match déjà décisif. Les débats autour de l’arbitrage ne sont sans doute pas terminés, mais sur le terrain, Paris a envoyé un message fort à ses concurrents.
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