LdC : le PSG écrase Aston Villa grâce à trois bijoux

Ce PSG - Aston Villa avait trop d’histoires à nous raconter et trop de raisons de nous maintenir en éveil. Entre la 100e de Luis Enrique sur le banc parisien, le retour d’Unai Emery, Lucas Digne et Marco Asensio dans leur ancien jardin, ou les retrouvailles entre Marcus Rashford, Emiliano Martinez et le public français, cette rencontre s’annonçait émotionnellement chargée avant même son coup d’envoi. Elle l’a été, mais à l’arrivée, ce sont bien les hommes de Luis Enrique qui sourient après cette nouvelle victoire obtenue au talent et au caractère (3-1). Dès le coup d’envoi, les deux formations nous offraient une véritable opposition de style. Le PSG était en contrôle, quand les Villans préféraient laisser leurs adversaires manœuvrer à leur guise. Cette domination territoriale des Parisiens se concrétisait d’abord par une frappe trop molle de Vitinha (5e), une demi-volée de Dembélé (8e), puis une autre frappe sèche d’Hakimi (18e), à chaque fois repoussée par un Emiliano Martinez décidément indifférent à l’accueil lui étant réservé par le Parc des Princes.
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Vitinha, encore lui, avait tout le loisir pour ajuster l’Argentin, mais ne cadrait pas sa tentative à l’entrée de la surface (24e). Les Anglais n’en demandaient certainement pas autant, mais comme plusieurs fois déjà cette saison, Nuno Mendes se rendait coupable d’un moment d’égarement, avec une perte de balle lourde de conséquences. McGinn initiait le contre, Rashford et Tielemans combinaient sur le côté, et Morgan Rogers était en bout de chaîne pour pousser le ballon au fond des filets d’un Donnarumma impuissant (35e, 0-1). La joie anglaise n’était que furtive, puisque quatre minutes plus tard, Désiré Doué nous offrait le geste de la soirée. Il fixait Rogers, repiquait vers l’intérieur, et venait loger son ballon dans la lucarne d’un Emiliano Martinez paralysé (39e, 1-1). Paris dominait outrageusement son sujet, et la mi-temps se voulait salutaire. Dès le retour des vestiaires, Kvaratskhelia, préféré à Barcola pour cette rencontre, faisait danser Disasi avant de déclencher une lourde frappe du pied gauche dans un angle fermé. Martinez était pantois, encore une fois (49e, 2-1). Il avait plus de réussite devant Hakimi, qu’il mettait d’abord en échec (58e), avant de s’incliner, mais d’être sauvé par un hors-jeu du Marocain (71e). En face, Donnarumma aurait eu le temps de siroter un cocktail que les Villans n’aurait certainement pas trouvé la solution pour tirer, à peine avaient-ils le temps de franche la ligne médiane. Ils n’étaient pas moins de 6 à défendre dans leurs 16 mètres, recroquevillés en bloc avec l’intention claire de piquer en contre. Leur seule "situation" était une frappe mollassone de Rogers après une perte de balle de Beraldo (72e), bien trop insuffisante pour ne pas repartir les mains vides d’un match dans lequel ils auront tiré 20 fois de moins que les Parisiens. Dans les derniers instants de la rencontre, Nuno Mendes venait les punir de ce non-match en feintant Martinez et en terminant le travail d’une merveilleuse manière (90+2e, 3-1). Paris devra transformer l’essai dans 6 jours à Birmingham.
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