Ligue 1
OM : nouveau coup de poker pour relancer la formation
Cet été, l'Olympique de Marseille a misé gros sur de grands espoirs du football français. Mais le club phocéen espère toujours pouvoir se renforcer en allant piocher dans son centre de formation. Et pour y arriver, le club phocéen a fait appel à des anciens pour remettre ses jeunes pousses sur la bonne voie.
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Alors que le Paris Saint-Germain a fait du recrutement de stars internationales son crédo pour ses campagnes de recrutement. L'Olympique de Marseille a décidé de son côté de jouer la carte jeune. Cet été, le vice-champion de France en titre n'a d'ailleurs pas hésité à investir de grosses sommes pour faire venir de grands espoirs du football français tels que Florian Thauvin, Gianelli Imbula, Mario Lemina ou Benjamin Mendy. Le but, c'est bien sûr de préparer l'avenir avec des joueurs sur lesquels beaucoup d'espoirs sont fondés.
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Mais à Marseille, le centre de formation préoccupe toujours des dirigeants olympiens déçus de voir aucune jeune pousse issue du sérail parvenir à grappiller du temps de jeu en équipe première. M'Bow, Gadi, Abdullah, Mango, Omrani, les exemples de joueurs formés au club ayant dû mettre les voiles sont nombreux. Afin de redresser la barre, l'OM a donc décidé de miser sur les anciens du club.
Le 18 novembre dernier, Pancho Abardonado faisait officiellement son retour à Marseille. Un come-back qui rappellera des souvenirs aux supporters du club. Dans son édition du jour, La Provence indique toutefois que le défenseur ne sera pas le seul ex-Olympien à rentrer à la maison. Frédéric Brando et Frédéric Meyrieu ont en effet été ciblés par la direction marseillaise. « Notre projet est de faire entrer des anciens joueurs comme cela se fait dans beaucoup de grands clubs. J’ai visité les installations de l’Ajax Amsterdam, énormément d’anciens s’occupent des très jeunes avec des projets de jeu identiques », a déclaré José Anigo au quotidien local. Mais ce n'est pas tout.
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Outre le retour d'anciens, l'OM veut combler le manque de réussite de certaines générations en se rattrapant sur d'autres. « Chez les joueurs nés entre 2000 et 2002, la base est d’engager les meilleurs Marseillais. On ne doit pas les manquer ; après, on est pénalisés. Pour la génération 2002, on a identifié sept ou huit joueurs ; on va tenter de tous les enrôler. Ne pas y parvenir signifierait que l’on a raté notre job. Il y aura toujours des Marseillais dans les autres centres de formation. Mais si sur les joueurs ciblés, on en finalise cinq, on sera très contents. » Tout un programme.
