Chelsea : Di Matteo justifie la mise à l’écart de Malouda
Chelsea a pris une décision radicale au sujet de Florent Malouda et Paulo Ferreira, les laissant s'entraîner avec les jeunes du club. Un choix qu'explique Roberto Di Matteo.
Chelsea a vécu des derniers mois pour le moins agités. Tout d'abord, en mai, les Blues remportaient la Ligue des Champions, pour le plus grand bonheur d'un Roman Abramovitch qui attendait ce moment avec impatience. Ensuite, les Londoniens ont laissé filer quelques joueurs vieillissants comme un certain Didier Drogba, pourtant auteur d'une campagne de Ligue des Champions exceptionnelle. La suite est logique, les hommes de Stamford Bridge ont recruté des joueurs sur le marché des transferts dans le but de rajeunir leur effectif, avec en symbole Eden Hazard. Et enfin, le club anglais a pris une décision radicale au sujet de certains anciens encore présents au club.
N'entrant plus dans les plans de Roberto Di Matteo, Florent Malouda et Paulo Ferreira ont été tout simplement écartés de l'équipe première. À l'image d'un Nicolas Anelka en cours de saison dernière, les deux hommes ont été priés d'aller s'entraîner avec les jeunes du club. Un camouflet pour le Guyanais, qui n'a d'ailleurs pas hésité à poster un tweet à ce sujet. Un temps annoncé de retour à l'OL ou au Brésil, l'international tricolore n'a vu aucune de ses touches se concrétiser, devant alors subir ce triste sort au sein du champion d'Europe. Un choix que le coach transalpin de Chelsea justifie sans détour.
Interrogé en conférence de presse, le technicien s'explique : « Ils ont accepté la décision prise par le club, ils doivent maintenant simplement se concentrer sur leurs objectifs. Ces derniers temps, le joueur a exprimé son souhait de quitter le club, mais ça ne s'est pas fait. Nous avons donc décidé d'aller de l'avant, de recruter d'autres joueurs et de travailler avec eux pour cette saison. C'est une décision prise en accord entre le club et moi-même. Ce n'est bien évidemment pas un message extrêmement positif, mais je pense qu'au final, nous devons nous occuper de nos propres intérêts ». Quitte à laisser des joueurs sur le carreau. Business is business.
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