OM-PSG : Ruslan Malinovskyi enfin au rendez-vous
Pas franchement rassurant depuis son arrivée, Ruslan Malinovskyi en est maintenant à deux buts en deux matches et en plus de cela, contre le Paris SG, il a été au rendez-vous. Un plus pour la fin de saison.
Un transfert, ce n’est jamais quelque chose de simple. Encore moins quand il a été retardé de quelques mois après son échec lors du mercato d’été. C’est en gros ce qu’a vécu Ruslan Malinovskyi. L’Ukrainien, pas franchement en accord avec son coach à l’Atalanta, était à deux doigts de rallier Marseille au mois d’août dernier. Ce n’est finalement que cet hiver que le mouvement a pu avoir lieu.
Forcément, on connaît bien Ruslan Malinovskyi. C’est un joueur élégant, à la grosse débauche d’énergie et surtout avec une frappe de balle complètement folle. Mais, depuis son arrivée, on ne voyait rien de tout cela. Il était plutôt un joueur pataud, emprunté, en manque de rythme et qui ne s’essayait pas vraiment aux frappes de balles, préférant tenter des passes décisives.
On a vu sa grosse frappe de balle une première fois contre Rennes sur coup franc. Pas de chance, le cuir heurtait la barre transversale. Entré à la mi-temps de la défaite contre Nice, il a enfin trouvé le chemin des filets, et presque troué ces derniers avec cette frappe surpuissante. Ce mercredi soir, en Coupe de France, contre le Paris SG, Tudor lui a montré à nouveau sa confiance en le titularisant. Et pas contre n’importe qui, puisque c’était le Paris Saint-Germain en face.
Des statistiques de haut niveau
Cette fois, on a vu le vrai Malinovskyi. Celui qui est bagarreur, d’une technique sûre et fine pour se dépatouiller des moments sous pression et surtout, sa frappe de balle, que Gigio Donnarumma ne pouvait que frôler avant de voir le ballon frapper ses filets. Une soirée exceptionnelle donc avec 79,3% de passes réussies et quatre duels remportés au sol sur sept disputés.
Il a d’ailleurs pris un malin plaisir à raconter son but en zone mixte : « ce n’est pas simple d’essayer de marquer à chaque fois dans une position différente. Cela dépend de la distance et de la position. Là, j’étais dans l’axe avec le ballon en l’air, je n’avais pas la possibilité de contrôler alors j’ai tiré. Il a fallu de la souplesse parce qu’ils s’y attendaient. Mais il fallait aussi que je regarde autour de moi si je ne pouvais pas faire une passe. Mais bien sûr, si vous avez la possibilité de tirer, il faut le faire, car c’est toujours dangereux que tu sois à 20, 25 ou 18 mètres, sur les seconds ballons les attaquants doivent toujours être prêts ». Deux buts en deux matches. De quoi bien lancer son histoire marseillaise.
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