Le Havre, Yassine Kechta : « j’ai cru que c’était terminé pour moi, que mon rêve de gosse allait s’envoler »
Pur produit du centre de formation havrais, Yassine Kechta poursuit, aujourd’hui, son ascension fulgurante. Passé du statut de joueur de la réserve normande (N3) à celui de maillon essentiel sous le maillot Ciel et Marine, le polyvalent milieu de terrain incarne plus que jamais la réussite de la Cavée, vivier inépuisable de jeunes talents. Avant d’accueillir l’Olympique Lyonnais dans le cadre de la 8e journée de Ligue 1, le jeune gaucher de 22 ans s’est ainsi confié sur cette trajectoire étincelante, lui ouvrant même les portes de la sélection marocaine. Entretien.
«Le destin nous envoie des occasions, mais nous devons les saisir». À l’heure d’évoquer la trajectoire de Yassine Kechta, cette maxime résonne avec force. Et pour cause. Quelle tournure aurait pris la carrière du jeune milieu de terrain havrais si Paul Le Guen - pas forcément séduit par le profil du natif de Gennevilliers - était resté entraîneur du HAC. Invité à se trouver un nouveau projet, celui qui espérait décrocher un premier contrat professionnel après plusieurs années passées à la Cavée s’en est finalement remis au destin. Celui d’un changement d’organigramme officialisé le 20 juin 2022 et symbolisé par les arrivées de Jean-Michel Roussier (président), Mathieu Bodmer (directeur sportif) ou encore Mohamed El Kharraze (directeur sportif adjoint).
Sous les ordres de Luka Elsner, successeur de l’ancien Parisien sur le banc des Ciel et Marine, le franco-marocain de 22 ans a finalement pris son envol. En l’espace d’une saison, le numéro 8 des Hacmens est alors passé du statut de joueur de la réserve havraise (N3) à celui de révélation de la Ligue 2. Artisan de la montée des pensionnaires du Stade Océane dans l’élite du football français - malgré une fracture du péroné l’éloignant des terrains pendant plus de 4 mois - Kechta s’est finalement progressivement imposé comme un pilier essentiel du collectif normand, désormais entraîné par Didier Digard. Fort d’une première convocation en équipe nationale du Maroc et prolongé par sa direction jusqu’en juin 2026, le médaillé de bronze des derniers Jeux olympiques aspire, aujourd’hui, à un avenir radieux.
«La force de la Cavée, c’est l’esprit de famille»
Foot Mercato : bonjour Yassine, avant de revenir sur votre actualité, pouvez-vous nous parler de votre rencontre avec le football ?
Yassine Kechta : ma rencontre avec le football s’est faite très tôt, j’ai commencé dès le plus jeune âge, j’ai eu la chance de jouer au foot tout petit avec mes frères dans le jardin. Après les premiers ballons touchés, mon père m’a rapidement inscrit dans un club donc j’ai débuté à l’ES Gennevilloise dans ma ville natale. Dès le départ, j’ai joué avec des personnes plus grandes que moi et après ça je suis parti au Racing à Colombes. C’est à partir de là où les choses sont devenues plus sérieuses, je faisais Ecole Foot donc j’avais un planning aménagé pour jouer et continuer mes études en parallèle. Tout s’est très bien passé au Racing et dans la foulée je suis parti au Paris FC dans un petit centre de formation, je continuais encore avec mon cursus scolaire. Quand j’étais au Paris FC, j’étais un U14 mais je jouais en U15 DH, j’ai fait la saison et le coach du PFC est venu me voir pour me dire que Le Havre voulait faire un test avec moi. C’était pendant la préparation estivale, au début de mon année U15 donc je suis parti au Havre, j’ai fait une semaine, elle s’est très bien passée, j’ai enchaîné une deuxième semaine avant de rentrer chez moi. Après ça je suis appelé pour disputer avec eux le tournoi organisé par Pacy-Ménilles RC, on fait un super tournoi même si on perd en finale mais ça m’a finalement permis de signer et un mois après je suis arrivé au centre de formation du HAC.
FM : vous débarquez donc finalement à la Cavée, à l’instar de nombreux de vos coéquipiers actuels (Sangante, Ngoura, Bodmer, Logbo, Joujou, Casimir…), qu’est-ce qui fait selon vous la grandeur de ce centre de formation ?
YK : la force et la grandeur de la Cavée c’est l’esprit de famille. Ce ne sont pas des mots en l’air, à la Cavée on est vraiment une famille, on était tous proches, toutes les générations étaient complices, on sortait ensemble, on faisait tout ensemble, on rentrait de l’école ensemble et à l’entraînement, tout le monde s’arrachait parce qu’au-delà de l’état d’esprit, c’est un endroit où le travail est au centre. On a bossé comme des acharnés et les gens ici le savent, les entraînements à la Cavée, c’est loin d’être tout le temps facile (rires). En tout cas la complicité qu’on a nouée en dehors se retrouvait sur les terrains et je pense que cette mentalité explique aussi la réputation et la réussite de la Cavée depuis toutes ces années.
FM : de nombreux grands talents sont passés par la Cavée (Paul Pogba, Steve Mandanda, Pape Gueye..), quel sentiment cela vous fait de passer derrière de tels noms ?
YK : c’est une immense fierté, c’est une chose exceptionnelle d’être dans la lignée des noms cités, ça te donne une force supplémentaire et tu dis « pourquoi pas moi, pourquoi je ne pourrais pas aussi aller au bout de mes rêves ? »
Crédit photo : @Emmanuel Lelaidier, HAC.
FM : au stade Océane, vous êtes aujourd’hui considéré comme le chouchou, l’enfant du club. Quel est votre rapport à la ville du Havre, à la population, à ces fans qui vous soutiennent ?
YK : franchement je me sens aimé évidemment, je pense que le public, les supporters m’apprécient ici. C’est sûrement lié au fait que je sois formé au Havre, que j’ai grandi ici. Après je ne triche jamais sur le terrain, je me donne au maximum, j’essaie toujours de me surpasser et je pense que cet aspect-là est aimé par les supporters. J’en profite d’ailleurs pour les remercier de leur soutien, ça donne une vraie force dans une carrière.
«L’arrivée de la nouvelle direction a été déterminante pour moi !»
FM : tout n’a pourtant pas été simple au cours de votre jeune carrière. Je crois savoir que vous étiez même tout proche de quitter le HAC avant de signer votre premier contrat pro…
YK : oui, j’étais en fin de contrat stagiaire et c’est un peu là où tout se joue, c’est ce moment-là qui détermine si tu vas signer professionnel ou non et du coup je m’entraînais à moitié avec les pros mais en fin de saison le coach de l’époque, Paul Le Guen, est venu me voir pour me dire qu’il n’avait pas l’intention de me faire signer pro et qu’il fallait que je cherche un autre projet. C’était un moment dur mais après on sait que le football ce n’est pas un milieu simple. J’ai appris ça en fin de saison mais je n’ai rien lâché, j’ai essayé tant bien que mal de m’accrocher. Je me suis entretenu avec mon agent, on avait des pistes mais il n’y avait rien de vraiment concret, excepté des choses en National. J’étais un peu dans l’impasse, j’ai cru que c’était terminé pour moi au HAC, que mon rêve de jeunesse allait s’envoler mais finalement la direction a changé et ils n’ont pas hésité à me donner cette confiance. Je remercie encore le président et tout le staff parce que c’est grâce à eux que j’ai pu continuer l’aventure, ça a été un vrai tournant pour mon début de carrière.
FM : la suite c’est une ascension extraordinaire où vous passez de la réserve à une place de titulaire indiscutable dans l’effectif de Luka Elsner lors de la saison 2022-2023. Quel a été le déclic ?
YK : je pense que le déclic justement s’est fait quand on m’a annoncé que je n’allais pas signer pro, que je n’allais pas pouvoir aller au bout de ce rêve. Alors quand on m’a donné cette chance, je l’ai saisie. Je suis arrivé à la préparation estivale, j’avais le couteau entre les dents, j’étais plus que jamais déterminé, je voulais tout donner et le coach (Luka Elsner, ndlr) a récompensé cet investissement en me faisant confiance tôt dans la saison.
FM : vous avez aussi eu cette grave blessure après un match contre Pau (fracture du péroné le 1er avril 2023, ndlr) qui vous a fait manquer la CAN U23 avec le Maroc. Comment gère-t-on ces moments ?
YK : les blessures dans le football, honnêtement c’est très difficile, c’est dur à digérer et à gérer. Au début, je l’ai mal vécu sincèrement, c’était très dur car tu ne te dis pas et tu réalises pas que ça va être aussi long. Je ne le souhaite à personne, tu vois tout le monde jouer, en plus on se battait pour le titre et toi tu ne peux pas jouer, pas t’entraîner, c’est dur à vivre mais bon je n’avais pas le choix et j’ai eu un super soutien de l’ensemble du club, de mes proches. Au final, je vais retenir ce titre et cette montée en Ligue 1, ça s’est bien terminé.
FM : Mohamed El Kharazze et Mathieu Bodmer ont aussi été des soutiens précieux dans votre trajectoire, quel regard portez-vous sur ces deux hommes ?
YK : honnêtement, je tiens à les remercier car ils m’ont fait confiance dès le début, je suis très reconnaissant envers eux. Ce sont des belles personnes. Ils sont présents. A l’entraînement, ils viennent aussi, ils nous donnent des conseils, ils parlent avec nous, ils nous parlent des carrières, des choix à faire, des écueils à éviter. Honnêtement, ce sont des personnes formidables.
«Je dois devenir plus tueur face au but»
FM : pour nos lecteurs et peut-être ceux qui vous connaissent un peu moins, pouvez-vous nous en dire plus sur votre profil ? Vos forces et vos axes d’amélioration ?
YK : je suis un profil assez polyvalent, après sur mes forces, je pense qu’elles se situent dans l’intelligence de jeu, dans la vision du jeu, sur le plan technique et au niveau des passes. J’essaie toujours d’avoir ce petit temps d’avance sur l’adversaire. Avec mon gabarit, je ne peux pas forcément faire la différence au niveau de la puissance donc je travaille constamment sur cette anticipation. Voir le jeu avant les autres, regarder toujours autour de moi avant même de recevoir le ballon pour disposer de ce précieux temps. Après là où je peux progresser, c’est dans les trente derniers mètres, je dois devenir un tueur. J’ai trop souvent tendance à penser à la passe, j’aime ça aussi mais il faut aussi que je travaille sur cet aspect, m’autoriser à aller marquer. Je regarde plusieurs joueurs qui ont ça en eux et je travaille dessus, que ce soit par la vidéo ou à l’entraînement. Je bosse beaucoup face au but pour ajouter ça à mon jeu…
FM : le HAC a connu un été agité avec un gros changement et l’arrivée d’un nouveau coach, quelle est votre relation avec Didier Digard, quelle sont ses attentes à votre égard ? Pouvez-vous nous parler un peu de sa philosophie ?
YK : Didier Digard, j’aime beaucoup les coaches comme ça. Au-delà de sa méthode, il a une vraie vision du football, il a ce côté formateur en lui et c’est précieux pour nous. Il voit directement où nous pouvons progresser et il distille beaucoup de conseils. Quand il est arrivé, on a parlé ensemble et rapidement dans la discussion il m’a dit que je devais devenir un tueur devant le but, que c’est un aspect de mon jeu que je devais travailler et ça rejoint ce que je disais précédemment. Il a vraiment mis l’accent sur ce secteur et maintenant je passe plus de temps sur ce point. Après sur son travail en tant que tel, ça bosse constamment, les séances se passent vraiment bien, on a cette alchimie, cet esprit famille, on est tous concernés et franchement j’espère juste que maintenant on va retrouver les résultats en championnat car on met les ingrédients à l’entraînement. Il faut que ça paye maintenant quand ça compte.
FM : justement, sur le plan collectif, le HAC est 15e après 7 journées, que retenez vous de ce début de saison ?
YK : on aurait pu aller prendre quelques points supplémentaires, on s’est loupé sur quelques matches. Je pense à Monaco, on aurait pu prendre un petit point. Même à Toulouse, on est passé totalement à côté du match. Sur ces matches là, il nous a manqué un peu de tout, de la chance mais aussi de la rigueur. On arrive à faire des matches où on maîtrise les événements de A à Z et la semaine suivante, on va faire un match où on passe à côté. C’est à nous de trouver cette régularité, cette constance. Après tout ça, c’est aussi une question d’expérience. On a des cadres expérimentés dans l’équipe mais on doit aussi trouver la clé pour fermer ces matches et repartir avec des points.
FM : plus globalement, quelle est la force du HAC selon vous dans un championnat aussi homogène ?
YK : la force du HAC, c’est l’état d’esprit. On va toujours se battre pour aller chercher des résultats, on ne va jamais rien lâcher et ce n’est pas parce qu’on vient d’enchaîner quelques résultats négatifs qu’on va baisser les bras. On mérite notre place en Ligue 1, on doit avoir conscience de ça, garder la tête haute et continuer de se battre. Maintenant, à nous de mettre les ingrédients nécessaires, à nous d’apprendre de nos erreurs pour retourner la situation et continuer d’avancer.
FM : vous êtes aujourd’hui un pilier du collectif de Didier Digard, comment jugez-vous vos performances sur le plan individuel ?
YK : je pense que j’ai fait un très bon début de saison, je me sentais très bien sur les 3/4 premiers matches, que ce soit techniquement ou physiquement. Après la défaite à Toulouse, j’avoue que ça m’a mis un petit coup, j’ai fait un moins bon match ce jour-là et dernièrement on a enchaîné les défaites donc je ne peux pas dire que j’ai été bon.
«Arouna Sangante ? C’est comme un frère pour moi.»
FM : après 7 journées, on a aussi vu beaucoup de changements dans les compositions de départ que ce soit au niveau des joueurs ou sur le plan tactique, comment on s’adapte à ça ? Est-ce plus difficile pour vous de développer les automatismes ?
YK : non ça n’affecte rien honnêtement, le coach aligne les joueurs et le dispositif qu’il estime le plus compétitif pour le match qu’on doit jouer. Après moi de mon côté, peu importe qui m’entoure, je suis habitué. On bosse à l’entraînement, on a le plan de jeu en tête, on se connaît et chacun a son rôle. Donc peu importe le joueur à côté de moi, chacun apporte sa pierre à l’édifice pour respecter au mieux le plan décidé.
FM : ailier droit, milieu droit, attaquant, milieu offensif, milieu relayeur… vous êtes capable d’évoluer à de nombreux postes, avez-vous malgré tout une préférence en termes de positionnement ?
YK : je n’ai pas forcément un poste préférentiel mais c’est plutôt une zone du terrain. Quand je suis milieu relayeur droit ou excentré droit, je me sens bien. Le côté droit me plaît, j’ai des repères quand je me retrouve sur cette partie-là du terrain. Il faut savoir que dès mon plus jeune âge, j’étais déjà attiré par le poste de milieu de terrain. On va dire qu’à l’âge où on choisit notre poste, j’ai opté pour celui-là car je m’y retrouvais bien, ça correspondait à mes envies sur un terrain.
FM : avez-vous un modèle à votre poste ?
YK : Mesut Özil.
FM : cela fait des années désormais que vous évoluez sous les couleurs havraises, quelle est votre place dans le vestiaire ? Avez-vous un rôle particulier malgré votre jeune âge ?
YK : tout se passe très bien pour moi dans le vestiaire, après je suis quelqu’un de plutôt réservé, j’ai mes amis les plus proches, je m’entends super bien avec tout le monde mais je ne suis pas le premier à parler, à donner des conseils, c’est plutôt le rôle du capitaine. Moi, j’utilise plutôt le terrain pour m’exprimer, je parle plus avec le ballon même quand ça ne va pas, je parle plus sur le terrain que dans le vestiaire.
FM : j’avais eu Arouna Sangante la saison passée qui m’avait confié avoir une relation complice avec vous, pouvez-vous m’en dire plus sur cette complicité ? Je crois savoir qu’il y a une passion commune autour de FIFA…
YK : Arouna c’est comme un frère pour moi, on a une magnifique complicité, on est tout le temps ensemble. Après l’entraînement, on va s’attendre, on va aller manger ensemble, l’après-midi si j’ai un truc à faire, il m’accompagne et inversement et si on a rien à faire, bah on va jouer à FIFA bien sûr (rires) mais c’est top d’avoir une amitié comme ça au quotidien, ça participe aussi au bien-être global.
FM : Paris, Lille, Monaco, Brest, vous avez déjà affronté plusieurs équipes européennes en ce début de saison, avez-vous un joueur en L1 qui vous a particulièrement impressionné ?
YK : j’aime bien Romain Faivre, c’est un joueur qui percute, qui est intelligent avec le ballon et c’est un profil que j’aime beaucoup.
FM : dimanche vous allez accueillir l’OL dans le cadre de la 8e journée de L1, comment appréhendez-vous cette rencontre et quels seront, selon vous, les ingrédients à mettre pour obtenir un résultat positif ?
YK : on sait que le Lyon de début de saison dernière et le Lyon de maintenant, ce n’est plus le même, il y a eu le mercato, ils ont une autre équipe et on sait que ça va être un gros morceau. Après on est chez nous, il faut se faire respecter, on va pousser, tout donner pour ne pas leur rendre ce match facile. Ils ont des qualités évidentes mais on a nos forces, il faut s’appuyer là-dessus pour aller chercher un bon résultat.
«La prochaine CAN avec le Maroc, c’est dans un coin de ma tête»
FM : pour terminer j’aimerais aussi évoquer avec vous la sélection. Vous avez fait vos débuts avec le Maroc, quelle sensation ça fait d’être appelé par Walid Regragui pour défendre les couleurs de votre pays ?
YK : c’est extraordinaire comme sensation, tout le monde était content pour moi, mes amis, ma famille. J’étais heureux et fier aussi, c’est un accomplissement. C’est tellement beau de pouvoir avoir la chance de représenter son pays, j’espère maintenant pouvoir continuer dans cette voie et goûter, à nouveau, à ce bonheur.
FM : en tant que binational, vous aviez d’ailleurs deux options, le choix du Maroc était clair d’entrée de jeu dans votre esprit ?
YK : oui oui, le choix du Maroc pour moi c’était clair dès le plus jeune âge, j’avais opté pour la sélection marocaine, ma première sélection c’était en U16 donc ça fait déjà un moment.
FM : quelles sont vos ambitions avec les Lions de l’Atlas ?
YK : la prochaine CAN avec Oussama (Targhalline, ndlr) à mes côtés, j’espère (rires). Après, j’ai conscience qu’il y a encore du boulot, je dois être performant, marquer des buts et garder un très bon rythme pour espérer y aller mais j’ai évidemment ça dans un coin de ma tête.
FM : à titre personnel, vous avez prolongé la saison passée jusqu’en juin 2026, vous vous voyez rester au HAC pour de nombreuses années encore ?
YK : franchement, aujourd’hui, la question de mon avenir n’est pas un sujet. Je suis focalisé sur les objectifs du club après on sait que Le Havre est un club qui met énormément l’accent sur la formation, c’est un club qui lance beaucoup de joueurs. C’était encore plus vrai quand le club était en L2 mais aujourd’hui on est en L1 et ça donne aussi une excitation supplémentaire. Donc oui pourquoi ne pas rester ici mais, ça, l’avenir nous le dira.
FM : en cas de départ, un championnat vous attire plus que les autres ?
YK : si je devais partir, le championnat qui m’attire le plus c’est la Liga, c’est un championnat qui correspond aussi à mon profil, à mes qualités.
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