EdF, Nice : les confessions de Jean-Clair Todibo
À 23 ans, le CV de Jean-Clair Todibo est déjà très impressionnant. Passé par Toulouse, Schalke 04 mais aussi Barcelone et Benfica, le défenseur tricolore, qui vit sa première sélection avec l’équipe de France cette semaine, s’épanouit enfin complètement du côté de Nice. Il faut dire que ses premières expériences à l’étranger en tant que footballeur ne se sont pas toujours bien déroulées. Présent en conférence de presse avant la rencontre face aux Pays-Bas prévue ce vendredi au Stade de France, le Niçois est revenu sur son parcours marqué par des moments difficiles. «J’ai pris un peu de retard parce que j’ai manqué de temps de jeu sur mes trois premières années de footballeur professionnel. J’essaye de rattraper du mieux possible ce retard que j’ai pris et pour le moment ça se passe bien. Je me suis apaisé. Il y a mon arrivée à Nice aussi qui m’a donné cette stabilité sportive qui m’a permis de performer, de m’exprimer et progresser pour aller au plus haut niveau. Mon parcours m’a forgé un caractère énorme et une mentalité énorme et j’en suis très fier» a notamment confié le principal intéressé avant de revenir sur sa pire expérience en club.
«Je pense que c’est mon passage à Benfica qui a été l’un des plus compliqués pour moi. Parce que je suis allé là-bas et j’ai pas joué… j’ai joué deux matchs. Je n’ai pas joué du tout. C’est l’étape de ma carrière qui a été la plus compliquée pour moi je pense et qui m’a énormément servi dans ma vie en tant qu’homme et dans ma vie de footballeur. Ça a été compliqué, j’ai dû me remettre en question énormément. J’ai réfléchi beaucoup à ce que je voulais devenir et ce que je voulais faire de ma vie. Avec du recul, je me suis stabilisé dans le temps et j’ai trouvé à nouveau cet équilibre-là qui me plait bien» a reconnu Jean-Clair Todibo, qui a ensuite tenu à affirmer qu’il n’était aucunement revanchard après cette mauvaise expérience : «il n’y a pas de revanche. J’ai fait mes erreurs tout seul. Vous savez, à 18 ans j’étais tout seul à traverser ces épreuves-là. Plus tard, à 20, 21 ans, j’ai pris conscience de ce qui m’était arrivé et de ce que je voulais faire. Personne ne m’a poussé à aller à Barcelone, personne ne m’a poussé à faire des erreurs, je les ai faites comme un grand garçon. Aujourd’hui, c’est ce qui fait l’homme que je suis et le joueur que je suis. J’en suis très fier et très content même si j’aurais préféré ne pas les faire.»
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