OM : Dimitri Payet fait un aveu étonnant
Durant huit ans, Dimitri Payet (37 ans) a porté avec fierté le maillot de l’Olympique de Marseille. Un club qu’il a toujours dans le cœur. Invité à s’exprimer au sujet de l’Orange Vélodrome au micro de France Bleu Provence, le joueur de Vasco da Gama a évoqué l’incroyable ambiance régnant au sein de l’enceinte phocéenne. «On l’a vu sur les différentes années depuis que ce nouveau Vélodrome existe et même avant (que le toit soit mis en place, ndlr). Le Vélodrome a le pouvoir… Je l’ai toujours dit. À Marseille soit tu en ressors grandi et tu réussis. Soit tu retournes à l’étage d’en dessous parce que tu n’es pas capable de jouer dans ce stade-là. Ce n’est pas simple. Je l’ai vécu. Ce stade-là est capable de faire en sorte de t’affirmer. Ou tu grandis et tu apprends à jouer, à vivre avec cette pression, ou tu ne la supportes pas et cela devient compliqué. À L’image de l’OM cette saison et de toutes les saisons d’ailleurs, il y a beaucoup d’attente. Mais le public du Vélodrome est un public très exigeant. Et tout ce qu’il demande, c’est que son équipe donne tout. On peut gagner, faire match nul ou perdre… J’ai eu des matches où on a perdu, mais ils ont vu que l’on avait tout donné et on s’est fait applaudir à la fin. C’est un stade, honnêtement, qui change un joueur, qui change un homme, qui change une carrière.»
Puis, il a expliqué que le bruit et l’ambiance portent l’équipe les soirs de matches, notamment en Coupe d’Europe. D’ailleurs, l’ancien capitaine de l’OM a fait une petite confidence. En effet, quand le journaliste lui a dit qu’il faudrait presque jouer avec des bouchons d’oreille, il a répondu : «parfois. Cela m’est arrivé une ou deux fois. Le quart de finale retour (Ligue Europe 2018) contre Leipzig, en deuxième mi-temps, quand ça pousse fort, que l’on marque, que l’on mène. Même moi, je me disais : "j’ai l’impression que la pelouse bouge, je me suis dit, ça va tomber, ce n’est pas possible. C’est extraordinaire."» Marqué par le Vélodrome et ses supporters, Dimitri Payet n’a pas oublié l’OM.
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