Italie : une qualification au parfum de scandale

Encore une fois, l’Italie a joué avec les nerfs de ses supporters. Championne d’Europe en titre, la Nazionale avait joué sa qualification pour le Mondial 2022 lors d’un barrage face à la Macédoine du Nord. Un raté XXL qui avait privé les partenaires de Marco Verratti d’une deuxième Coupe du Monde consécutive. Hier, nouveau scénario à haute tension pour le choc face à l’Ukraine.

Un penalty oublié pour l’Ukraine ?

Deuxième du groupe C des éliminatoires de l’Euro 2024, l’Italie possédait le même nombre de points que la sélection chère à Andriy Shevchenko (13). Le plan était donc simple : un nul suffisait aux Transalpins pour valider leur billet pour l’Allemagne. Et en cas de défaite, pas d’élimination, mais un nouveau barrage. Traumatisés par leur dernière expérience en la matière, les Italiens ne voulaient cependant pas revivre un tel cauchemar.

Finalement, les Azzurri ont su tenir un 0-0 précieux pour leur qualification. « Nous sommes très heureux. Malgré toutes les difficultés que nous avons rencontrées, nous sommes revenus. Nous avons beaucoup de fierté, nous remercions nos supporters qui nous ont donné un coup de main incroyable dans les dernières minutes. Cela ne s’explique pas, c’était une émotion incroyable. Maintenant, pensons à faire la fête ensemble », s’est félicité Gianluigi Donnarumma. Et si la presse italienne célèbre la qualification, tout le monde a vu l’action du match.

Rien à signaler pour les Italiens

À la 93e minute, Mykhailo Mudryk est fauché par Bryan Cristante dans la surface de réparation. Arbitre de la rencontre, l’Espagnol Gil Manzano ne bronche pas. Ni la VAR. Interrogé, Rebrov, le sélectionneur ukrainien, ne cachait pas son étonnement. « Cristante sur Mudryk ? Pour moi, c’était un penalty, il n’y a pas de doute. Mais ce n’est pas à nous de décider. L’arbitre n’a pas été appelé pour vérifier. Il y a la VAR, qui manifestement n’a pas jugé bon d’appeler l’arbitre au contrôle. ». Côté italien, bien évidemment, le discours est différent.

« Ce n’est pas très clair. Il semble qu’il ne l’ait pas touché, mais depuis le terrain, je n’ai honnêtement rien vu : en revoyant les images, j’ai l’impression qu’il l’a touché, mais si je revois les images, il ne l’a même pas touché », a confié l’Intériste Davide Frattesi. Quant à Luciano Spalletti, le sélectionneur transalpin a été très bref : « penalty ? Non, il ne le touche pas ». Mais les images semblent bel et bien dire le contraire.